:star: La 5ème vague de J. Blakeson
Date de sortie: 27 janvier 2016
Durée : 1h 52min
Réalisé par : J. Blakeson
Avec : Chloë Grace Moretz, Nick Robinson, Alex Roe
Genres : Science fiction, Aventure
Nationalité : AméricainSynopsis:
Quatre vagues d’attaques, chacune plus mortelle que la précédente, ont décimé la presque totalité de la Terre. Terrifiée, se méfiant de tout, Cassie est en fuite et tente désespérément de sauver son jeune frère. Alors qu’elle se prépare à affronter la cinquième vague, aussi inévitable que fatale, elle va faire équipe avec un jeune homme qui pourrait bien représenter son dernier espoir – si toutefois elle peut lui faire confiance…
Mon avis:
Encore un best-seller Young adult adapté au cinéma après Hunger Games, Divergeante, Le labyrinthe et j’en passe sûrement d’autres. La bande annonce était prometteuse: effets spéciaux, une intrigue apocalyptique, une invasion, l’éternelle histoire d’amour… Malheureusement, mon intérêt n’a pas dépassé le premier tiers du film.
Le film s’ouvre sur l’héroïne, Cassy, armée d’un fusil d’assaut. Elle erre seule dans un lieu dévasté et abandonné. Les 4 premières vagues sont déjà passées par là et on ne tarde pas à plonger dans un flash-back qui nous explique la même chose que l’affiche et que la bande annonce. Les envahisseurs veulent détruire les humains (et pas la Terre) et pour cela ils ont provoqué black-out, épidémie, tsunamis avant de prendre possession de la cervelle de certains humains. Les quelques rares survivants, dont font partie Cassy et son petit frère, s’attendent à la 5ème qui devrait débarrasser la Terre de ses derniers parasites humains.
Des incohérences et des facilités scénaristiques à la pelle.
La science-fiction n’est pas le genre que je préfère, mais quand l’intrigue tient la route, je me laisse facilement porter par l’histoire. Le problème est que cette adaptation du roman éponyme rentre parfaitement dans le moule formaté de ces films destinés à un public adolescent. Avec La 5ème vague, malheureusement, je n’ai pas arrêté de soupirer durant tout le film face à certaines énormités et manque d’originalité.
Commençons par le postulat de départ: des visiteurs venus d’ailleurs, dépositaires d’une technologie qui nous dépasse complètement, qui nous ont à l’œil depuis des années ont besoin de 5 vagues pour éradiquer l’humanité. Il faut croire qu’on est sacrément coriaces. D’autant que le virus de la 3ème aurait pu régler le problème. Mais voilà: le choix des extraterrestres sur le virus laisse un peu perplexe.
En effet, au lieu d’en créer un plus radical, ils décident de modifier le virus de la grippe aviaire pour que ce dernier ne puisse pas être soigné… sauf que beaucoup s’en sortent ou ne sont même pas contaminés. Même en se promenant au milieu d’un camp de quarantaine à l’air libre où l’on pénètre sans problème, sans plus de protection que des masques de papier. De plus, on peut se demander pourquoi la grippe aviaire et « seulement » la grippe aviaire. Quitte à éradiquer l’humanité autant multiplier les pandémies, ce ne sont pas les virus qui manquent, non ? Quant à la manière dont ils prennent le contrôle de nos cerveaux, vous allez rire en voyant que le parasite fait la même taille que les dits-cerveaux. Anatomiquement parlant et d’un point de vue vraisemblance, ce choix est grandiose…
Ce ne sont que des exemples d’incohérences parmi d’autres. Le reste du film est tout aussi décevant. La fameuse 5ème vague, nœud de l’intrigue, est prévisible dès le premier tiers du film. On le voit venir à des kilomètres tant les détails qui nous amènent à cette grande révélation sont grossiers.
Le film se divise en deux points de vue: celui de Cassy qui tente de retrouver son frère et celui de Ben, un autre lycéen, enrôlé par l’armée pour combattre l’envahisseur. Je ne dirais rien sur l’amourette inévitable entre l’héroïne et le mystérieux Evan, ni le très prévisible triangle amoureux avec Ben qui se profile dans le second volet, à part que les dialogues sont vraiment trop mièvres pour être convaincants. A part sa « belle gueule » de jeune premier, Evan est insipide et manque sérieusement de charisme. Seul le personnage de Cassy est plus ou moins intéressant et le jeu de l’actrice convaincant.
Clairement, ce film est destiné aux adolescents et trouvera aussi un public d’adultes qui n’aspire qu’à passer un moment agréable sans prise de tête. Parce que le film se laisse voir, il y a de l’action, des effets spéciaux, pas de temps morts… Mais, personnellement, cette 5ème vague m’est passé définitivement au dessus de la tête…
:star: La 5ème vague de J. Blakeson
Date de sortie: 27 janvier 2016
Durée : 1h 52min
Réalisé par : J. Blakeson
Avec : Chloë Grace Moretz, Nick Robinson, Alex Roe
Genres : Science fiction, Aventure
Nationalité : AméricainSynopsis:
Quatre vagues d’attaques, chacune plus mortelle que la précédente, ont décimé la presque totalité de la Terre. Terrifiée, se méfiant de tout, Cassie est en fuite et tente désespérément de sauver son jeune frère. Alors qu’elle se prépare à affronter la cinquième vague, aussi inévitable que fatale, elle va faire équipe avec un jeune homme qui pourrait bien représenter son dernier espoir – si toutefois elle peut lui faire confiance…
Mon avis:
Encore un best-seller Young adult adapté au cinéma après Hunger Games, Divergeante, Le labyrinthe et j’en passe sûrement d’autres. La bande annonce était prometteuse: effets spéciaux, une intrigue apocalyptique, une invasion, l’éternelle histoire d’amour… Malheureusement, mon intérêt n’a pas dépassé le premier tiers du film.
Le film s’ouvre sur l’héroïne, Cassy, armée d’un fusil d’assaut. Elle erre seule dans un lieu dévasté et abandonné. Les 4 premières vagues sont déjà passées par là et on ne tarde pas à plonger dans un flash-back qui nous explique la même chose que l’affiche et que la bande annonce. Les envahisseurs veulent détruire les humains (et pas la Terre) et pour cela ils ont provoqué black-out, épidémie, tsunamis avant de prendre possession de la cervelle de certains humains. Les quelques rares survivants, dont font partie Cassy et son petit frère, s’attendent à la 5ème qui devrait débarrasser la Terre de ses derniers parasites humains.
Des incohérences et des facilités scénaristiques à la pelle.
La science-fiction n’est pas le genre que je préfère, mais quand l’intrigue tient la route, je me laisse facilement porter par l’histoire. Le problème est que cette adaptation du roman éponyme rentre parfaitement dans le moule formaté de ces films destinés à un public adolescent. Avec La 5ème vague, malheureusement, je n’ai pas arrêté de soupirer durant tout le film face à certaines énormités et manque d’originalité.
Commençons par le postulat de départ: des visiteurs venus d’ailleurs, dépositaires d’une technologie qui nous dépasse complètement, qui nous ont à l’œil depuis des années ont besoin de 5 vagues pour éradiquer l’humanité. Il faut croire qu’on est sacrément coriaces. D’autant que le virus de la 3ème aurait pu régler le problème. Mais voilà: le choix des extraterrestres sur le virus laisse un peu perplexe.
En effet, au lieu d’en créer un plus radical, ils décident de modifier le virus de la grippe aviaire pour que ce dernier ne puisse pas être soigné… sauf que beaucoup s’en sortent ou ne sont même pas contaminés. Même en se promenant au milieu d’un camp de quarantaine à l’air libre où l’on pénètre sans problème, sans plus de protection que des masques de papier. De plus, on peut se demander pourquoi la grippe aviaire et « seulement » la grippe aviaire. Quitte à éradiquer l’humanité autant multiplier les pandémies, ce ne sont pas les virus qui manquent, non ? Quant à la manière dont ils prennent le contrôle de nos cerveaux, vous allez rire en voyant que le parasite fait la même taille que les dits-cerveaux. Anatomiquement parlant et d’un point de vue vraisemblance, ce choix est grandiose…
Ce ne sont que des exemples d’incohérences parmi d’autres. Le reste du film est tout aussi décevant. La fameuse 5ème vague, nœud de l’intrigue, est prévisible dès le premier tiers du film. On le voit venir à des kilomètres tant les détails qui nous amènent à cette grande révélation sont grossiers.
Le film se divise en deux points de vue: celui de Cassy qui tente de retrouver son frère et celui de Ben, un autre lycéen, enrôlé par l’armée pour combattre l’envahisseur. Je ne dirais rien sur l’amourette inévitable entre l’héroïne et le mystérieux Evan, ni le très prévisible triangle amoureux avec Ben qui se profile dans le second volet, à part que les dialogues sont vraiment trop mièvres pour être convaincants. A part sa « belle gueule » de jeune premier, Evan est insipide et manque sérieusement de charisme. Seul le personnage de Cassy est plus ou moins intéressant et le jeu de l’actrice convaincant.
Clairement, ce film est destiné aux adolescents et trouvera aussi un public d’adultes qui n’aspire qu’à passer un moment agréable sans prise de tête. Parce que le film se laisse voir, il y a de l’action, des effets spéciaux, pas de temps morts… Mais, personnellement, cette 5ème vague m’est passé définitivement au dessus de la tête…