« Incroyables dinosaures » de John Woodward aux éditions Hurtubise.
Venise
Cet album est gigantesque (12'' x 10''), nos dinosaures peuvent donc s’y déployer avec ce qui leur est indispensable : beaucoup d’espace. D’ailleurs, il est parsemé d’échelles et de référence de tailles, afin d’aider à conceptualiser les grosseurs. Il est divisé par « Les dinosaures » - « Le Trias » - « Le jurassique » - « Le crétacé » et se termine par « Une nouvelle ère ». Vous y trouvez également un glossaire complet, un index très avenant. Les splendides illustrations, exécutées par cinq mains de maîtres viennent chercher le plus indifférent des voyeurs et lecteurs.
Personnellement, même si je ne suis pas obnubilée par cet univers, j’ai parcouru ces pages les yeux exorbités, dévorant les abondantes illustrations, lesquelles sont accolées à des encadrées de descriptions pertinentes. Cet album est assurément pour tous : enfants, adultes, férus ou fascinés, tout le monde y trouve son compte Un très beau cadeau à offrir. Demandez à le feuilleter, il est encore sur les tablettes de nos librairies, vous y trouverez plus de 60 créatures préhistoriques hautes en couleurs.
Marsi
Est-ce que la mode des dinosaures est (dé)passée ? (Rire à gorge déployée). Bien sûr que non ! Pour se remémorer comment c’était en ces temps majestueux, il y a les titres comme Incroyables dinosaures tout aussi majestueux. Cet album nous fait faire un bond de quelques centaines de millions d’années, du supercontinent de la Pangée, jusqu’au Cénozoïque. Album grandement visuel, mettant en scène les grandes vedettes animalières de notre histoire lointaine, il regorge de précieuses informations pour qui désire prendre un bain de culture paléontologique. La démesure de l’espace et du temps nous y est dépeinte à travers le regard de ces bêtes qui ont régnées sur la terre pendant si longtemps qu’il nous est à peine possible de l’appréhender. On y découvre avec intérêt, mais aussi amusement, ces phénomènes que notre planète a portés. Apprenez à reconnaître le Giraffatitan, le Citipati ou le Titanoboa…
N.B. : La couverture est splendide avec les animaux embossés. Ça vaut vraiment le coup d'oeil !
Nadia Sévigny et AnneMarie Bourgeois
Je n’ai pas su résister à cet album que j’ai même fait dédicacer à l’auteur à un Salon du livre. La fée des dents est un être magique pour un évènement assez terre-à-terre : la perte des dents. Je suis sûre que ce n’est pas la première fois que l’on y fait allusion dans le monde de la littérature jeunesse mais cette fois, l’histoire y rajoute la perte des dents des personnes âgées. Autrement dit, on amène l’enfant à penser aux dentiers d’une manière franchement rigolote. À un moment donné, il y a une méprise, car cette fée des dents nommée Dentine est débutante dans le métier. Une habile manière d’apporter à l’attention des enfants que leurs grands-parents n’ont pas toujours leurs vraies dents dans la bouche. L’histoire est rondement menée, en plus des dessins aux formes arrondies qui rajoutent leur pétulant dynamisme.