Le sens de la peine - Forêt d'oliviers, d'Abdul Rahman Katanani

Publié le 12 février 2016 par Onarretetout

J’ai présenté Abdul Rahman Katanani il y a quelques jours, à l’occasion d’une rencontre au Centre social et culturel La Traverse. Cette fois j’ai vu l’oeuvre qu’il a réalisée dans la vitrine de l’Espace d’art La Terrasse au cours d’une résidence à Nanterre. Une forêt d’oliviers, dont le tronc est fait de ce bois et les branches de fils barbelés. Le symbole est très fort. Comment vivre en paix dans un pays, un camp de réfugiés, dont on ne peut sortir ? Un pays, un camp de réfugiés où l'artiste a su trouver en lui-même la force de créer, avec les matériaux qu’il y a trouvés. Et créant, de résister à l’enfermement, à l’occupation, l’assujettissement. Ce qui est exposé dans cette vitrine est donc une image de cette occupation : sur la terre où poussent les oliviers, ont poussé les barbelés. La vitrine s’ouvre sur la place Nelson Mandela, lui-même devenu Président de l’Afrique du Sud après des années de prison. Et de résistance.

 

J'ai vu cette oeuvre dans le cadre de l'exposition Le sens de la peine, à l'Espace d'art La Terrasse, à Nanterre (92)