Laurie Swezey, fondatrice de l’institut de formation WoundEducators.com, infirmière expert en plaies et cicatrisation, membre de l’AmericanCollege of Wound Specialists, rappelle que l’odeur des plaies est provoquée par des bactéries aérobies et anaérobies hébergées dans le tissu nécrotique de la plaie. Ces bactéries émettent des composés odorants, la putrescine et la cadverine.
Des effets parfois sévères chez le patient : l’odeur de la plaie peut entraîner la perte d’appétit, des vomissements ou même l’absence de réponse à l’odeur en général. Les cellules sensorielles deviennent alors insensibles aux odeurs. Certains aidants, exposés de manière continue à l’odeur de la plaie finiront parfois par ne même plus » remarquer » l’odeur. Sur un plan plus psychologique, l’odeur de la plaie impacte la qualité de vie du patient et peut le conduire à la dépression et l’isolation.
Il est possible d’en venir à bout : le charbon, intégré dans de nombreux types de pansements permet de contrôler les odeurs. La couche de charbon du pansement absorbe les bactéries, les toxines et les exsudats du lit de la plaie. Les plaies infectées dégagent souvent de mauvaises odeurs, en plus de la douleur et de l’exsudat. Le charbon est alors combiné avec un agent antimicrobien.
Une plaie infectée et malodorante doit donc suggérer d’opter pour un pansement au charbon une meilleure gestion des odeurs et une moindre détresse du patient.
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Biblio :
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2. O’Brien, C. (2012). Malignant wounds: Managing Odor. Canadian Family Physician, 58(3); pg. 272-274. http://www.cfp.ca/content/58/3/272.full
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