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POLITIQUE > Remaniement : le glas a-t'il sonné pour l'exécutif ?

Publié le 11 février 2016 par Fab @fabrice_gil
L'annonce du remaniement est intervenue avant l'interview du chef de l'État dans les JT de 20 h 15 de TF1 et France 2, ce soir. Le mouvement avait été amorcé fin janvier avec la démission de Christiane Taubira, remplacée à la tête du ministère de la Justice par le "vallsiste" Jean-Jacques Urvoas.

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 La salle Murat au palais de l'Elysée I Photo ©Maxppp

Que de circonlocutions pour évoquer ce qui s’apparente à une guignolade : le remaniement. Une mascarade qui, en décrédibilisant davantage le président François Hollande, aura drainé des craintes mais aussi des déceptions. Ce énième remaniement, loin de sortir la nation de sa torpeur actuelle, ressemblera à cet ulcère sur la jambe de bois d’un pays désolé, ankylosé par l’incompétence de ses dirigeants. A l’heure où la plupart des français souffrent du séisme de la crise, le président prouve une fois de plus, qu’il est mû par des intérêts politiciens et électoralistes. Et peu importe le bien commun qui n’a jamais vraiment eu de prise sur lui. Au sortir de cette pantalonnade, le char de l’Etat et son attelage pesant de ministres inutiles, cahote-t-il comme jamais ? Et la République, notre bien précieux, n’en finit-elle plus de se contorsionner pour trouver son équilibre ?Star Académie du remaniement

Chaque prétendant a tenté de pousser la chansonnette devant un pays devenu sourd. Du plus proche collaborateur du chef de l’Etat au courtisan, tous sont venus se trémousser au bal des ambitions Si l’esprit de cour fit des ravages sous des apprêts divers, il n’en est pas moins depuis que la Vème République existe.La grande farce de ce remaniement semble être le retour du léthargique Jean-Marc Ayrault qui, manifestement, occupe une place de choix dans le cœur de son ami François. Câlin, il aura réussi à attendrir le président au point d’être adoubé à la tête du ministère des affaires étrangères. Le voilà nimbé d’une auréole qui ne saurait vraiment lui convenir tant ses compétences et capacités d’actions paraissent minimes
Au final 
Enfin, tout en haut de l’Olympe gouvernemental, mis à part l’éviction de Fleur Pellerin et Marylise Lebranchu on retrouvera, sur son nuage, l’habituelle cour du président, les hiérarques de son parti. Le prince Valls, peut-être "héritier" au trône, a su conserver son précieux ministère, en dépit d’un pays engoncé dans le terrier du statu quo. Après le départ de Laurent Fabius des affaires étrangères, fusible usé de François Hollande, son arrivée à la tête du Conseil constitutionnel, ne devrait pas changer grand-choseMais d’autres, plus jeunes, justes et modérés, ne manquent pas de talent politique. Au fil des médias, ces gens travaillant dans l’ombre affichent un évident appétit d’agir avec intelligence. Mais pour l’heure, tous les français, jugeront sans doute sévèrement, François Hollande, d’avoir conféré tant de puissance à si peu de mérite. Les "sans-dents", longtemps corsetés et chloroformés à coups de promesses démagogiques semblent aujourd’hui se réveiller. L’odieux ballet de nos bateleurs d’Etat ne durera-t-il qu’un an au plus. 2017, nous l’espérons, sonnera la fin d’une hallucination collective. FG

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