:star: Le principe de parcimonie de Mallock
Broché : 540
Editeur : Fleuve éditions
Date de parution : 11 février 2016
Langue : Français
ISBN-10: 2265114456
ISBN-13: 978-2265114456
Prix éditeur : 14€90
Disponible sur liseuse : OuiSon résumé:
On a volé la Joconde. À la place du mystérieux sourire apparaît le visage hideux de la barbarie. Plus qu’un crime, c’est un manifeste. Polichinelle écarlate et Paganini du rasoir, le monstre qui répond au nom de Docteur Ockham excelle à découper l’anatomie de ses très médiatiques victimes. Performance iconoclaste ou massacre dément ? Paris frissonne. La terreur tout autant que la fascination règnent. Alors que la Seine, en pleine crue centennale, engloutit métro, monuments et musées de la capitale, Mallock, tour à tour commissaire et critique de cette exposition apocalyptique, va devoir démasquer Ockham avant qu’il n’accomplisse son ultime promesse, son grand œuvre : repeindre le monde aux couleurs du chaos. Un livre phénomène !
Mon avis
Sale temps pour Amédée Mallock qui doit affronter un Polichinelle assassin et un déluge biblique qui semblent s’être associés pour laver l’homme de ses pêchés. »Comédie inhumaine », c’est de cette manière qu’est présenté la saga Mallock. Rien n’est plus vrai. Dans ce 5e volet, le commissaire et son équipe de spécialistes vont devoir affronter un macabre justicier en costume de Polichinelle qui se donne comme mission d’épingler les vices de notre société vérolée par l’argent, l’ego et la médiocrité de la vacuité.
Sa première victime n’est autre que la Joconde elle-même, chef-d’oeuvre de l’humanité que les hommes idolâtrent comme une quasi divinité. Très vite, suivent des personnalités en vue, symboles de superficialité à tous les niveaux, dont il ampute certains membres. L’escalade de cruauté dont fait preuve ce « performer » dérangé place son « public » face à ses contradictions. Entre admiration et stupeur, le Polichinelle va se partager la vedette au journal télévisé avec une crue centennale qui menace la capitale.
L’intrigue de ce polar est d’une redoutable efficacité. Peu à peu, le tableau biblique de cette fin d’année apocalyptique prend forme sous nos yeux. Un rédempteur qui épingle les vices des hommes, un déluge et une crue de 40 jours… tout est réuni pour que le cynique Mallock aiguise son yeux critique sur ses semblables.
Pourquoi la réalité grimaçait-elle, mentait-elle, se roulait-elle de plus en plus dans la superficialité, l’abjection et le pathos? Pourquoi tant de « like » sur Ockham détruisant la Joconde, et si peu d’articles sur un artiste entre la vie et la mort. Donnez-nous notre indignation de chaque jour, nos pleurs de crocodile et délivrez-nous du bien, amen.
La plume cynique et enlevée de l’auteur emporte avec brio le lecteur au cœur d’une enquête d’experts complexe, parsemée d’indices, d’un monde d’art et d’intérêts, d’un Paris submergée par les flots.
Cette première rencontre avec le cynique commissaire est une très agréable surprise. Je suis tombée sous le charme du style efficace et sarcastique de Mallock. Même si j’ai deviné très vite l’identité du coupable, on suit avec un intérêt grandissant l’évolution de cette enquête passionnante.
Le principe de parcimonie est la cinquième enquête du commissaire Mallock et s’inscrit dans une vaste saga, les Chroniques barbares. Bien que l’on perde la chronologie de la vie privée des personnages, on peut tout à fait suivre cette 5e chronique indépendamment des autres. Les informations nécessaires à la compréhension sont savamment distillées tout au long du roman. Cela dit, si comme moi vous ne connaissiez pas « l’ours » Mallock, je vous mets au défi de ne pas être tentés de vous jeter sur les premiers opus!
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:star: Le principe de parcimonie de Mallock
Broché : 540
Editeur : Fleuve éditions
Date de parution : 11 février 2016
Langue : Français
ISBN-10: 2265114456
ISBN-13: 978-2265114456
Prix éditeur : 14€90
Disponible sur liseuse : OuiSon résumé:
On a volé la Joconde. À la place du mystérieux sourire apparaît le visage hideux de la barbarie. Plus qu’un crime, c’est un manifeste. Polichinelle écarlate et Paganini du rasoir, le monstre qui répond au nom de Docteur Ockham excelle à découper l’anatomie de ses très médiatiques victimes. Performance iconoclaste ou massacre dément ? Paris frissonne. La terreur tout autant que la fascination règnent. Alors que la Seine, en pleine crue centennale, engloutit métro, monuments et musées de la capitale, Mallock, tour à tour commissaire et critique de cette exposition apocalyptique, va devoir démasquer Ockham avant qu’il n’accomplisse son ultime promesse, son grand œuvre : repeindre le monde aux couleurs du chaos. Un livre phénomène !
Mon avis
Sale temps pour Amédée Mallock qui doit affronter un Polichinelle assassin et un déluge biblique qui semblent s’être associés pour laver l’homme de ses pêchés. »Comédie inhumaine », c’est de cette manière qu’est présenté la saga Mallock. Rien n’est plus vrai. Dans ce 5e volet, le commissaire et son équipe de spécialistes vont devoir affronter un macabre justicier en costume de Polichinelle qui se donne comme mission d’épingler les vices de notre société vérolée par l’argent, l’ego et la médiocrité de la vacuité.
Sa première victime n’est autre que la Joconde elle-même, chef-d’oeuvre de l’humanité que les hommes idolâtrent comme une quasi divinité. Très vite, suivent des personnalités en vue, symboles de superficialité à tous les niveaux, dont il ampute certains membres. L’escalade de cruauté dont fait preuve ce « performer » dérangé place son « public » face à ses contradictions. Entre admiration et stupeur, le Polichinelle va se partager la vedette au journal télévisé avec une crue centennale qui menace la capitale.
L’intrigue de ce polar est d’une redoutable efficacité. Peu à peu, le tableau biblique de cette fin d’année apocalyptique prend forme sous nos yeux. Un rédempteur qui épingle les vices des hommes, un déluge et une crue de 40 jours… tout est réuni pour que le cynique Mallock aiguise son yeux critique sur ses semblables.
Pourquoi la réalité grimaçait-elle, mentait-elle, se roulait-elle de plus en plus dans la superficialité, l’abjection et le pathos? Pourquoi tant de « like » sur Ockham détruisant la Joconde, et si peu d’articles sur un artiste entre la vie et la mort. Donnez-nous notre indignation de chaque jour, nos pleurs de crocodile et délivrez-nous du bien, amen.
La plume cynique et enlevée de l’auteur emporte avec brio le lecteur au cœur d’une enquête d’experts complexe, parsemée d’indices, d’un monde d’art et d’intérêts, d’un Paris submergée par les flots.
Cette première rencontre avec le cynique commissaire est une très agréable surprise. Je suis tombée sous le charme du style efficace et sarcastique de Mallock. Même si j’ai deviné très vite l’identité du coupable, on suit avec un intérêt grandissant l’évolution de cette enquête passionnante.
Le principe de parcimonie est la cinquième enquête du commissaire Mallock et s’inscrit dans une vaste saga, les Chroniques barbares. Bien que l’on perde la chronologie de la vie privée des personnages, on peut tout à fait suivre cette 5e chronique indépendamment des autres. Les informations nécessaires à la compréhension sont savamment distillées tout au long du roman. Cela dit, si comme moi vous ne connaissiez pas « l’ours » Mallock, je vous mets au défi de ne pas être tentés de vous jeter sur les premiers opus!