Autrefois il s’agissait avant tout de récupérer des matériaux au moment des destructions haussmaniennes. Mais puisqu’il est à la fois un musée des Beaux-Arts et un musée historique il a pu bénéficier de différentes méthodes d’acquisition. Il en résulte une certaine difficulté à y effectuer un parcours chronologique.
Il y a néanmoins une certaine urgence à le visiter puisque les salles consacrées à la Révolution française, au XIX° et au XX° siècles seront fermées à partir du 1er avril et que tout le reste le sera à compter du 1er octobre. Le musée entrera dans une période de travaux qui durera vraisemblablement quatre ans.
Le musée est célèbre pour ses Period Rooms, dont la chambre de Marcel Proust et pour la Salle des enseignes qui recèle de véritables trésors.
Après être devenu célèbre dans les années 1920 et 1930 comme romancier, aventurier et militant antifasciste, son engagement dans la Résistance à la fin de la Seconde guerre mondiale le conduit ensuite à devenir ministre de l’information sous la présidence du général De Gaulle, qui le nommera ensuite au ministère de la culture de 1958 à 1968.
Pierre Sudreau (1919 – 2012), ministre de la Construction oeuvrera à la loi de 1962. Ensemble, ils engagent le ravalement des monuments parisiens, que Malraux évoque en ces termes : "Paris noir était une ville triste. C’est la saleté qui l’avait rendue triste. Le noir supprimait les ombres, donc le décor".
André Malraux invite à considérer la sauvegarde comme une ressource imaginaire féconde : "Dans notre civilisation, l’avenir ne s’oppose pas au passé, il le ressuscite". En 1965, les architectes en chef des monuments historiques sont chargés d’établir le premier Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur. Les délimitations du secteur privilégient le Marais aristocratique du XVIIe et du XVIIIe siècles. Le plan et ses limites sont longuement débattus. Les premières opérations de réhabilitation commencent en 1970.
Elle montre que l’intervention architecturale dans un secteur sauvegardé ne se réduit pas nécessairement à la préservation à tout prix de l’existant, voire au pastiche, mais que l’insertion de l’esthétique contemporaine est toujours possible. Elle illustre les transformations du quartier depuis 50 ans : le Marais continue d’évoluer.
La forme est partout la identique. Le falafel est servi dans une pita, accompagné d'une sauce et de quelques légumes. Voici celui de Marianne, véritable institution dans le quartier, et qui n'a de chalet que la façade.
Le Marais en héritage(s), au Musée CarnavaletJusqu'au 28 février 201616 rue Francs-Bourgeois - 75003 ParisTél. : 01 44 59 58 58 ; Fax : 01 44 59 58 10Ouvert du mardi au dimanche, de 10 h à 18 h, sauf certains jours fériés.