STEVE JOBS, le film

Publié le 10 février 2016 par Emmanuel S. @auxangesetc

Je ne sais pas pourquoi quand j’écris « jobs » me saute à l’esprit « no zob in jobs ». Sérieux. Parfois je suis pas bien dans ma tête. STEVE JOBS, le film de Danny Boyle, celui de la daube « 127 heures », JOBS, le livre de Walter Isaacson, ex directeur de la rédaction de Time magazine.

Je dévore le bouquin, j’ai bien aimé la version en cinémascope qui en est librement inspirée.

Avant tout faut que je vous fasse part de ma haine viscérale de l’écosystème APPLE, les trucs fermés, les sectes, les religieux de la pomme toutçatoutça moi je suis contre. Par principe. Ni Dieu ni maître. En plus ma femme adore donc je déteste. Ceux qui crient au génie innovant à propos de JOBS en se frottant l’I-Phone sur la jambe m’ont toujours saoulé. Un mur nous sépare, celui du logiciel libre. Que je ne pratique pas non plus. En lisant Walter Isaacson j’ai pourtant compris ce que vous lui trouvez vous les pubards et autres créas, à Steve JOBS, un génie oui, mais un génie du marketing, finalement on tombe d’accord la majorité mercantile et moi c’est mon côté démocrate.

Je suis faible.  D’une faiblesse affective.

Voilà  pourquoi j’ai claqué 700 € pour le dernier I-Phone pour l’anniversaire d’Ugo.

STEVE JOBS, cinglé asocial visionnaire manipulateur copieur gourou harceleur pervers narcissique j’en passe et de mauvais goût se lavait les pieds dans la cuvette des toilettes entre autres rituels sympathiques. Il avait un régime alimentaire de parfait névrosé à base de monoproduit. Il a longtemps délaissé sa 1ère fille aussi. Bref, un mec bien. Adepte du zen de l’épure absolu du beau de la perfection un découvreur hors norme un assembleur de talents un visionnaire. De toute façon c’est lui qui a gagné l’histoire lui a donné raison en 2015 avec moins de 20% de part de marché la firme de Cupertino dégage 92% des profits de l’industrie du mobile (clic)

I N C R O Y A B L E.

Les inconditionnels d’APPLE seront déçus par le film qui retrace 3 moments clés de la vie de STEVE JOBS, sans avoir lu le livre difficile d’en comprendre toutes les subtilités, mais c’est bien interprété, proche de la personnalité du vrai Jobs, un peu trop romancé pour être vrai.

A voir quand même, à lire absolument.


Steve Jobs
Steve Jobs Bande-annonce VO Et pour ceux qui sont en manque la fameuse keynote du lancement de l’I-Phone, un chef d’oeuvre de communicant au service d’un business qui détruit la planète, exploite les pauvres et enrichit les riches. Et tout le monde en redemande. Même moi.