Car on ose à peine y croire : cette initiative citoyenne exemplaire se développe depuis 2009 grâce à des financements européens à hauteur de 600 000 euros sur des terrains vagues au pied des immeubles. Elle regroupe aujourd'hui plusieurs projets : une micro-ferme expérimentale, des jardins collectifs, des espaces pédagogiques et culturels et des dispositifs de production énergétique, de compostage et de collecte d’eau pluviale.
« Notre objectif, ce n’est pas de produire des tomates mais du lien social et de l’éducation. Le métier d’agriculteur urbain, c’est un mixte entre production alimentaire et animation sociale. » affirme Constantin Petcou, fondateur de l'Atelier d'Architecture Autogérée, à l'origine de ce projet baptisé R’Urban qui réfléchit à une nouvelle génération de mobilier urbain, destinés à aider les habitants à affronter la crise – écologique et sociale – qui vient. Pour les amener à prendre au sérieux le sujet de la transition : « Le problème c’est que l’écologie fait peur aux gens parce qu’ils pensent qu’ils doivent abandonner leur vie pour moins bien. Du coup ils disent que c’est un truc de bobos, que ce n’est pas pour eux. Notre recette, c’est un lieu de transition écolo en bas de chez soi, où l’on est bien.» [via enlargeyourparis.fr)
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