Pouah ! Que de poussière sur ce blog ! Ça fait un petit bout de temps que je n’y ai pas mis les pieds !
Il faut dire que depuis un mois les temps ont été durs. Cause principale : déménagement.
En effet depuis le 1er juin je me suis rapproche de mon lieu de travail et double ma surface habitable. Non pas que j’ai été pris de gouts de luxe, c’est juste que Lulie est venue s’installe avec moi.
Fidèles corollaires des déménagements, paperasse, mise en boite, nettoyage divers, logistique, démontage, montage, de-mise en boite et d’autres amusements du genre n’ont eu aucune pitié pour mon agenda.
Ajoute a cela une vilaine blague du sort qui a aligne sur ce même agenda 3 nomikai fin mai(”pot d’étage du bureau”, “pot d’équipe”, “pot de ceux-qui-ont-passe-le-stage-de-bonnes-manières-ensemble-promotions-2007-et-2008-plus-2-3-potes”, respectivement mercredi, jeudi, vendredi) avant mon déménagement le samedi consécutif.
Du coup voici en exclusivité l’état dans lequel sera plus ou moins le nouvel appart d’ici samedi prochain, jour de la livraison de quelques étagères salvatrices.
A propos du quartier, Nippori, c’est un peu la vieille ville. Pleins de petits ateliers figes dans les années 50, des salles d’entrainement de sumos professionnels (j’en croise tous les jours sur des bicyclettes qui paraissent minuscules et souffrantes), bref c’est sur que je suis au Japon.
Cependant l’immeuble ou je suis est récent (2001) et fut inspecte de fond en comble par les qualités d’architecte du père de Lulie, ce qui sera toujours rassurants les jours de séismes.
La collocation se passe très bien (pour l’instant
Malgré tout je ne perds pas contact avec la tradition culinaire française grâce entre autres a une famille extrêmement bien-veillante qui m’a parvenir a l’occasion de mon beurzdéh un kit de survie du Francais en milieux hostile.
Celui-ci contient les éléments nutritifs de base censés maintenir les fonctions vitales physiques et mentales de tout Français dans un pays tel que le Japon, et contient donc comme il se doit Nutella, confiture, pâte a crêpe (a combiner avec les 2 précédents), cidre, chocolat en tout genre, plus mon bonus spécial le Bavarois a la fraise (faut pas vous moquer, c’est mon gâteau d’anniversaire fétiche dont l’origine de la tradition se perd dans les abimes du temps)
Pas la peine de résumer, c’est un plaisir suprême qui devrait me permettre de tenir le mois de juin sans voir le soleil (la tsuyu, saison des pluies vient de commencer ici aussi)
Ce qui clôture cet article un peu fourre-tout, résumé peu instructif des dernières semaines, mais qui valait la peine d’être écrit ne serait-ce que pour remercier très très chaleureusement tous ceux qui ont joint leur affection a la préparation du colis sus-cite.