Vous n’avez plus rien à lire et vous voulez passer un moment qui vous ne laissera aucun répit ? Vous avez envie de lire qui vous fasse un peu peur ?
Allez, hop, j’ai ce qu’il vous faut (non, encore ? ).
Pourtant je ne suis pas trop thriller psychologique mais pourtant Karine Giebel m’a eue. Elle m’a happée dans son filet et ne m’a plus lâchée. Enfin, c’est plus Claire Beauchamp, son héroïne, à dire vrai.
Cette nana qui ressemble à n’importe quelle fille d’aujourd’hui, la prétention en plus.
Pas évidente-évidente comme femme. Carriériste, charismatique, elle semble croire être meilleure que les autres.
Jusqu’au jour où, alors qu’elle rentre d’une soirée, on la suit. Une ombre ? Un homme ? Elle ne sait pas bien. Puis, tout se brouille dans son esprit puis dans sa vie. Des éléments lui font peut à peur peur… Des objets qui sont déplacés chez elle sans qu’elle sache vraiment comment, un oiseau mort est laissé sur le pas de sa porte…
Simple coïncidence ou tentative pour lui faire peur ?
Un texte qui prend aux tripes. Un roman qui joue à la perfection son rôle de thriller psychologique. Même si vous détestez l’héroïne au début, vous n’aurez pas d’autre choix que d’avoir l’impression de vivre ce qui se passe dans sa vie comme si cela vous arrivait, à vous.
Un style fluide, des descriptions réalistes et une ambiance qui fait froid dans le dos.
Vous aurez envie d’aller, le plus vite possible, jusqu’au bout.
Sans aucun doute.
Non, non, vous n’y apprendrez rien d’historique, de sociologique ou de politique, ce n’est pas la « mission » de ce livre. Ce sont vos émotions qui prendront le dessus et ne vous laisseront pas indemne.
Pour visiter son site, c’est ici qu’il faut aller.
Juste une ombre, Karine Giebel, Fleuve Noir, 2012.