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Autant pour l’OTAN

Par Guimond

Depuis ces décennies à
Me montrer au doigt
Ne serait-ce que pour me démonter
Combien il est démontrable
Que je suis ton Prince
Pourquoi alors continué-je à exister
Tel un lépreux qui se serait
Hélas trompé de colonie?

Étant dit que à force de voire
Nous retournerions la clarté sur ses talons
Que les petits chefs finiraient vagabonds
Autant pour l’OTAN qui dérive
Au cœur des quatre autres continents
Dérive catastrophique
De notre pauvre de dualité

Puisqu’il – quelque part – est écrit que saoul
De lumière nous arriverions à percevoir
Le revers du fichu miroir
Que nos neurones sans tain
Grouilleraient soudain d’un feu
De fagots d’ADN rompus aux manques
De l’Apocalypse après la vie.

Yo lecteur, je suis amoureux
À 56 ans comme jamais j’aurais cru
Que l’on puisse aimer
Amer constat qui redonne espoir
À chaque molécule de moi
Et mon vieux corps tout patché
Qui revient d’une longue guerre
Avec les opiacés, Nevermagne!
Merci Ann, merci à cette putain de vie

DanleMiel, en attendant que MissRoBee
ne me revienne des intempéries de toute vie!


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