Hello les chouchous!
Je vous reviens cette semaine avec mon premier visionnage ciné de février, Dad’s Army.
Pour les nombreuses personnes qui ne connaissent pas du tout ce film, c’est l’adaptation de l’une des séries les plus connues et reconnues en Angleterre. Et évidemment…j’en suis fan. ;)
Pas de spoilers!
1944. Le débarquement de Normandie se prépare dans le plus grand secret, mais l’Allemagne n’a pas dit son dernier mot. Elle envoie son agent le plus rusé, l’Agent Cobra, dans la région de Douvres pour analyser les forces ennemies. Et pendant ce temps, la Garde Côtière, sous les ordres du Captain Mainwaring, se prépare pour…on ne sait trop quoi…
Quand j’ai appris que Dad’s Army allait être adaptée au cinéma, je suis passée par deux étapes: la joie, parce que cette série était terminée depuis bien avant ma naissance malgré son génie; et l’appréhension, parce que j’avais peur que le film ne lui fasse pas honneur. J’avais tort.
Certes la série n’est pas une des plus connues Outre-Manche, et c’est bien dommage. Pour vous donner une idée, elle a le même gout sucré que Johnny English. Les soldats vétérans (ou carrément novices) sont tous idiots et ne savent pas tenir leur fusil droit, mais ils sauvent le monde à leur façon tout en restant des personnages extrêmement attachants.
Petite anecdote: Martin Freeman a basé son Bilbo Baggins des premiers moments sur le Captain Mainwaring. Il est fan de la série. ;)
Et bon, soyons réalistes, le casting est grandiose. :)
Le Captain Mainwaring (prononcez « Manaring ») est incarné par Toby Jones, formerly la voix de Dobby ou encore le Dream Lord dans Doctor Who. Je l’aime beaucoup, il est fort pour jouer des personnages quelconques en apparence mais forts en caractère. ;)
Son second, le Sergent Wilson, est interprété par l’inénarrable Bill Nighy. C’est un plaisir incommensurable de le retrouver dans n’importe quel film. Je l’adore d’amour cet homme, que ce soit en rockeur raté dans Love Actually, en patron désabusé dans The boat that rocked, ou même en vilain poulpe dans Pirates and the Caribbean.
Rose Winters, l’intrigante journaliste venant écrire un papier sur la brigade, est elle incarnée par la trop rare Catherine Zeta-Jones. Première fois d’ailleurs que je l’entends parler avec l’accent briton. Ça faisait trop longtemps que je ne l’avais pas vue et elle m’avait manqué. :D
Parmi les seconds rôles, que des grands noms: Tom Courtenay, savoureux dans le rôle du candide Private Jones; Daniel Mays, qui se rachète de ses rôles dans lequel je le déteste; Sir Michael Gambon (Dumbledore, rien que ça) dans le rôle du gentil et un peu bête Private Godfrey; et surtout mon père adoptif, Mark Gatiss, qui porte l’uniforme kaki de manière très classieuse… :P
Et petit clin d’œil aux fans d’Outlander: Bill Paterson, qui incarne Ned Gowan en Ecosse, interprète ici le membre écossais de la brigade, nommé…Frazer. XD
En gros, si je devais résumer Dad’s Army, je dirais que c’est un film qui se regarde surtout pour sa fidélité vis-à-vis de la série de base, et qui est génialement drôle. Si on aime l’humour briton cela dit. :P
Note: 7,75/10 (scénario: 7/10 – jeu: 9/10 – BO: 6/10 (« Who do you think you are kidding Mister Hitler, when you say old England’s done? ») – adaptation: 9/10)