« Deux soeurs. Deux étrangères. Plus de vingt ans auparavant, Julia a disparu à seize ans sans laisser de trace. Depuis, Claire et Lydia, ses soeurs, ne se sont plus parlé. Seule la haine farouche qu'elles nourrissent l'une pour l'autre les rapproche encore. La haine, et le désespoir : jamais elles ne se sont remises de la tragédie qui a fracassé leur famille. Deux événements violents vont venir cruellement raviver leurs blessures mais aussi les obliger à se confronter : l'assassinat du mari de Claire, et la disparition d'une adolescente.
A tant d'années de distance, ces événements ont-ils un lien quelconque avec Julia ? Lasses de se faire la guerre, Claire et Lydia plongent dans la noirceur du passé familial. Une spirale sanglante... Avec la froide efficacité qui l'a rendue célèbre, Karin Slaughter fait ressurgir la noirceur et la sauvagerie au sein d'une famille frappée par la perte. Elle explore au scalpel les liens qui unissent les personnages et écorche leurs secrets.
Un roman puissant, à vif, par l'un des écrivains contemporains les plus marquants. »
La citation :Claire savait mieux que personne que sa mère avait raison. Paul s'était installé dans sa coquille à elle, celle qu'avait abandonnée sa famille accablée de chagrin.
Notre avis :
Merci à Babelio et aux Editions Mosaïc pour cette Masse Critique privilège pour un livre qui ne sort qu'en avril chez Mosaïc Editions.
Avant toute chose, ne vous laissez pas tromper par le titre, il ne s'agit pas de la vie amoureuse et gentille de jeunes filles mais d'une enquête palpitante et terrifiante de la romancière de polars Karent Slaughter dont on a déjà dit du bien l’an passé à l’occasion de la parution de son précédent roman Criminel, http://www.baz-art.org/archives/2015/07/27/32400082.html, dans laquelle se lancent deux soeurs, au cours de laquelle elles découvriront un prince charmant psychopate, des crimes effroyables, des policiers melés à des trafics honteux, des coups de théatre inattendus.
Bon on n’est pas dans de la grande littérature, et le style est vraiment trop passe partout pour cela, il n'empeche que comme tout bon page turner, Pretty Girl est de ces romans qu'on ne lache pas, l'émotion y est présente, et l'on y frémit aussi , à condition bien sur d’apprécier les univers durs et cruels, violents et sanguinolents car ce polar n'épargne pas son lecteur, vous voilà prévenus!!
S.H