Alors même que son dernier album La Noche Más Larga avait été l’un de mes disques préférés en 2013, je suis complètement passé au travers de Vivir Sin Miedo. Non pas que j’avais manqué sa sortie. Au contraire, je l’avais attendu, mais les annonces de la maison de disques ou de la chanteuse elle-même m’avaient trop refroidies. En effet, même après l’avoir découvert, puis laissé reposer et, enfin, réécouté, je demeure déçu par la globalité de l’ensemble.
Mais pourquoi Buika chante-t-elle en anglais ? Voilà résolument d’où vient toute ma déception. Car, si j’omets les cinq chansons en anglais, la moitié, qui ne sont pourtant pas mauvaises, les autres, en espagnol, sont tout simplement superbes, comme on pouvait l’attendre de l’Espagnole.
Je vais m’arrêter ici, car je ne suis pas vraiment objectif, tant ma déception est grande. Mais je garde un espoir, très mince, que le successeur de Vivir Sin Miedo soit, lui, réellement une avancée artistique dans la carrière de l’Espagnole et qu’elle oublie dès lors la langue anglaise qui lui scie si mal et dont elle n’a pas besoin, bien au contraire, pour nous éblouir.
Heureusement pour moi, il me reste tous ses précédents albums, qui demeurent tous exceptionnels et lui pardonnent, à mes yeux, ce léger faux-pas.