Mais avant cela, il revient tout d’abord avec son compère Matt Didemus pour le cinquième album de Junior Boys.
Si le visuel peut paraître déroutant, la première chose qui m’importe personnellement, à moi, est que le duo retrouve une sonorité plus proche de ce qu’il faisait avant It’s All True, leur album de 2011. En effet, ce dernier demeure à mes yeux le moins jouissif, tant je peux adorer les trois premiers, sans finalement pouvoir dire lequel est le meilleur.
Et, effectivement, il s’agit bien avec Big Black Coat d’un véritable album de Junior Boys, avec des sonorités qui nous rappellent un peu tout ce qu’ils avaient pu faire en un peu moins de dix ans, tout en abordant de nouveaux territoires.
Une chose est certaine, je ne vais pas me risquer à tirer de suite des plans sur la comète. Déjà avec les précédents, il m’avait fallu persévérer pour en arriver à apprécier la musique des Canadiens. Car leur univers n’est pas immédiatement accessible. Il semble de prime abord léger, et c’est le cas. Pour autant, le plus souvent, les morceaux finissent par se révéler à nous au fur et à mesure d’écoutes répétées.
Avec Big Black Coat, la situation est tout à fait similaire : la première écoute m’a paru inutile, et la déception ressentie était heureusement amoindrie par le fait que je sais que, pour certains disques, ce n’est qu’avec le temps que l’on finit par les comprendre.
Depuis vendredi, date de sa sortie officielle, j’ai donc réitéré les écoutes et, petit à petit, certains morceaux commencent effectivement à se détacher du lot. Big Black Coat commence à devenir de plus en plus plaisant à mes oreilles. Bien sûr, le visuel très « années 80 » n’est pas complètement usurpé. Pour autant, c’est bel et bien un album des années 2010’s qu’on a en face de nous, rassurez-vous.
Hâte de voir ce qu’il en est à la fin de l’année. Hâte aussi d’entendre Jessy Lanza, et de voir lequel des deux sera mon préféré.
(in heepro.wordpress.com, le 08/02/2016)
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