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Seine parisienne atelier Bric à book numéro 13

Par Eirenamg

paris-la-belle

© Leiloona

Sentir la brise sur la Seine, il n’y a rien de mieux pour se revigorer, finalement c’était une bonne idée cette petite promenade nocturne sur les bateaux mouches. C’est marrant comme l’image de la ville change quand on est assis et en mouvement, tout parait plus grand, démesuré et en même temps, on a l’impression que le temps se dilate, s’étire.

Si il n’y avait pas les écouteurs dans les oreilles qui déversent le boniment touristique, on pourrait se croire à une autre époque. J’aime bien cette ville, ce rythme qui me révèle ses trésors. A chaque fois, que je remonte sur les bateaux mouches, les souvenirs de mes 1er émerveillements touristiques me reviennent en mémoire. La découverte lors d’un voyage au lycée qui m’a amené au musée d’Orsay et dans le hall de l’opéra Garnier. La découverte de la splendide façade de l’institut du monde arabe et ses expos enchanteresse. Le parvis de Notre Dame et ses touristes partout, ses gargouilles effrayantes et cette belle pierre blanche.

Le Pont des arts et ses anciens cadenas remplacés aujourd’hui par des dessins. La belle grande dame est là sur ma gauche célébrée par Apollinaire non loin du musée du quai Branly et ses différentes cultures. Chaque lent mouvement du bateau étale devant mes yeux la beauté de Paris et surtout des souvenirs d’émotions. Le choc de la beauté, de la démesure de la ville, l’alternance entre passé et modernité, la joie de se balader dans les rues de Paris. Pouvoir fréquenter le Moyen âge avec l’île de la cité, le XIX e avec l’ancienne gare d’Orsay, la modernité avec le centre pompidou. Ses monuments qui font la renommée de Paris. En arrivant, vers le terminus de la balade, je comprends pourquoi cette ville fascine encore tous ceux qui la parcourent. Malgré la pollution, la vie chère; l'impolitesse, la cohue; les soucis de transport, la ville a une âme.

Ce Paris magique et universel célébrait par Hugo,Zola visible dans ce clair obscur, propice aux rêves, aux grands espoirs , aux marches comme le 11 janvier. Paris qui tremble, bouge, vit, agit, respire, crie, mais qui ne meurt jamais.


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