Durant la campagne électorale des leaders politiques et des économistes avisés ont beaucoup martelé sur les méfaits d'une économie étatique. De quoi s'agit-il en théorie et dans la pratique ?
Une économie étatique peut se définir comme étant un système économique où l'Etat gère des des secteurs économiques comme l'agriculture, le commerce ou l'industrie. Cela fait directement penser au socialisme - entendez par là le communisme. C'est à dire à l'extention des attributions de l'Etat à toute la vie économique.
La France est loin de ressembler à feu l'URSS, modèle d'économie socialiste et de ses limites. L'Etat n'est pourtant pas absent de l'économie. D'apport par ses lois, ses décrets, ses aides, il oriente et contrôle l'activité économique. A ce titre, il ne réalise jamais d'évaluation objective des résultats des lois appliquées. Or bien des dispositions ont joué, jouent et vont jouer un rôle majeur pour soutenir ou retarder la croissance économique de la France.
Outre les lois, l'Etat est aussi un investisseur direct ou indirect. Il contrôle des entreprises comme France Telecom, EDF, GDF, Aéroports de Paris, La Poste, etc. La plupart de ses entreprises relevaient d'une mission de service publique ou de souverinaté nationale, voire de stratégique. L'Etat intervient aussi dans les jeunes pousses ou des PME en forte croissance. C'est la Caisse des dépôts et consignation qui sert de relais.
Plutôt qu'économie étatique, la France illustre le dirigisme. Et en la matière, le nouveau Président de la République devrait en être un fervant partisan. A suivre...