Magazine Société
Ces dernières heures je passe au stade des réglages pour la manifestation/intervention mercredi au Centre d'Art Immanence autour de la correspondance de Robert Filliou avec Roger Tabanou. cette soirée comprend également le lancement du numéro 28 de la revue Nada consacré à Robert Filliou et articulé autour de la publication originale d'une lettre adressée à Roger Tabanou, l'ami des années de jeunesse, de la résistance et le témoin éloigné des années américaines de Robert Filliou. Lettre que je commente avec une mise au point corrective sur les préjugés véhiculés par les novlanguistes de l'hagiographie filliouesque. À cet effet il est curieux d'en voir certains pointer le bout du nez auprès d'Immanence pour s'interroger sur la nature de cette soirée et de s'inquiéter des ambitions de ces individus qui empiètent sur leur territoire, leur pré-carré!!! Et je passe les éditeurs qui sans pudeur viennent à offrir leur service de vente des publications parues sous leur label et qui en toute autre occasion se foutent éperdument de vous au pire ou au mieux vous négligent. Alors la soirée se prépare avec des ajustements qui collent au mieux à cette correspondance qui apporte un éclairage tout particulier sur ces années où se dessine et se façonne, avec difficulté et interrogation, non seulement le Robert Filliou que nous connaissons tous mais encore son œuvre qui prend réellement naissance dans ces fondations américaines... Et, pour m'échapper de la tension montante, durant le week-end ( avec tiret pour faire chier les réformistes du nivellement ) je me suis échappé pour assister à une excellente et enlevée représentation du Misanthrope de Molière qui, c'est un truisme, n'a pas pris une ride! Ensuite une petite virée pour m'enquérir des singulières Tragédies Monory, dramaturgie en bleue d'une figuration narrative d'un film que Jacques Monory nous propose depuis des décennies sans avoir recours à la facilité des clichés.