Il semble plus facile aujourd'hui pour les petites entreprises d'innover de par leur flexibilité. En effet, les grandes entreprises, elles, sont plus réticentes face à l'innovation de peur de " marquer une rupture avec leurs habitudes de production et donc de les mettre en difficulté ".
Cependant, tout n'est pas perdu pour ces grandes entreprises, qui tentent aujourd'hui d'innover en misant sur d'autres ressources que leur ressources internes, comme racheter une start-up ou miser sur des incubateurs extérieurs. D'autres solutions existent pour autant.
En effet, d'après Bertrand Barré, dans son analyse de l'Observatoire Energies Entreprises, ces grandes entreprises sont mieux armées pour initier l'innovation au sein de leur structure, notamment en créant une petite équipe spécifique dédiée à l'innovation. Pour oser investir dans cette " cellule " constituée de ressources externes, il faut cependant un dirigeant qui ait l'esprit " entrepreneurial ", " conquérant et visionnaire " et non pas un dirigeant qui s'occupe seulement de " gérer l'acquis ". Des outils existent également pour faciliter la gestion de ressources externes, de la création de l'appel d'offres, au suivi des projets permettant des reportings précis pour la Direction (découvrez par exemple la solution OBMS d'Opase).
En outre, le facteur le plus important dans le développement d'une innovation c'est la rapidité. Un avantage dont dispose facilement les grandes entreprises. En effet, selon Bertrand Barré " plus vite on se confronte au marché et plus vite on le gagne ". Les grands groupes disposent logiquement davantage de moyens le cas échéant " pour faire signer des contrats de confidentialité ".
Pour autant, les grandes entreprises sont encore confrontées à l'idée que le " succès de la société est fondé sur la puissance et le développement du volume, plutôt que sur la créativité et l'innovation ".
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