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{Ciné} Les huit salopards de Tarantino

Par Alittlepieceof @Alittle_piece
{Ciné} Les huit salopards de Tarantino

Quelques années après la Guerre de Sécession, le chasseur de primes John Ruth, dit Le Bourreau, fait route vers Red Rock, où il conduit sa prisonnière Daisy Domergue se faire pendre. Sur leur route, ils rencontrent le Major Marquis Warren, un ancien soldat lui aussi devenu chasseur de primes, et Chris Mannix, le nouveau shérif de Red Rock. Surpris par le blizzard, ils trouvent refuge dans une auberge au milieu des montagnes, où ils sont accueillis par quatre personnages énigmatiques : le confédéré, le mexicain, le cowboy et le court-sur-pattes. Alors que la tempête s'abat au-dessus du massif, l'auberge va abriter une série de tromperies et de trahisons. L'un de ces huit salopards n'est pas celui qu'il prétend être ; il y a fort à parier que tout le monde ne sortira pas vivant de l'auberge de Minnie...

8ème film de Tarantino Les Huits Salopards se veut comme un hommage au western à ceci près qu'il n'y a pas de ruée vers l'or ni de chevauchée fantastique. Le réalisateur s'est fait plaisir et cela se ressent. Dans un quasi huis clos (d'abord dans la diligence puis dans la mercerie) c'est avant tout aux personnages que s'attache le réalisateur dans cette histoire. Une histoire de tête mise à prix, de tueurs à gages. Pas de cowboys ni d'indiens mais des hommes burinés, les séquelles de la guerre de Sécession, les noirs et les femmes victimes de l'air du temps.
Des dialogues géniaux, drôles, intelligents, parfaitement menés et des acteurs qui prennent l'accent pour mieux coller à une époque, un lieu, une région. Une région enneigée jusqu'au cou qui glace même le spectateur tant le blizzard semble souffler à travers l'écran.
Durant toute la première partie du film je me suis dis que Tarantino s'était assagi, moins de sang et puis... et puis je me suis vite ravisée. Car du sang, il y en a . Beaucoup. Énormément. Du Tarantino quoi... La dernière partie du film est un festival de l'hémoglobine. Un vrai massacre, attendu certes mais jubilatoire tant il est bien filmé et maitrisé.
La musique, signée Ennio Moriccone est absolument magistrale. Rien que la première scène, accompagnée de sa musique est géniale, pourtant il ne s'y passe rien, ou pas grand chose... Un crucifix au premier plan, une diligence qui arrive au loin et cette musique... glaçante et remplie de suspens !
3 heures durant lesquelles le temps passe à la vitesse d'une diligence en plein galop !
Un grand moment de cinéma !

{Ciné} huit salopards Tarantino


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