Au Théâtre Rive-Gauche à Paris depuis le 15 janvier, la pièce « Libres sont les papillons » se joue du handicap et notamment de la malvoyance de manière moderne et avec beaucoup d’humour !
L’histoire ? C’est celle de Quentin (Julien Dereims), un jeune homme de 20 ans atteint de cécité depuis la naissance. Et pour lui, le handicap ne change rien, il trouve la vie délicieuse ! Enthousiaste, à l’humour décapant, il vient d’emménager dans un studio parisien pour s’affranchir de sa mère (Nathalie Roussel), trop protectrice. Sa voisine Julia (Anouchka Delon) est excessive, fougueuse et dotée d’une libido incontrôlable ; elle a très envie de vivre une aventure avec lui ! Ils vont s’aimer une nuit durant… jusqu’à ce que la jeune femme tombe dans les bras d’un autre, un réalisateur hautain joué par Guillaume Beyeler. Mais Quentin est amoureux, ce qui déplaît à sa mère fortement intrusive !
Commence alors une comédie à la fois drôle et touchante dans laquelle on évoque la difficulté d’aimer et la malvoyance. Et c’est finalement Julia qui s’avère être la plus handicapée… Une handicapée de l’amour !
« Libres sont les papillons », une comédie de l’américain Léonard Gershe adaptée en français par Eric-Emmanuel Schmitt et mise en scène par Jean-Luc Moreau. À découvrir jusqu’au 31 mars.