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Ce document, intitulé "Banks, arms and human rights violations", s'intéresse au fait que le secteur luxembourgeois de la finance s’abstienne d’adopter une réglementation, des lignes de conduite et des procédures visant à limiter efficacement le soutien financier aux activités en relation avec les armes.
Si les projecteurs sont braqués sur les banques luxembourgeoises, les conclusions et recommandations figurant dans le rapport sont applicables à d’autres pays, au sein de l’Union européenne et au-delà.
"Le financement et l’investissement ne sont pas des activités neutres ; ils façonnent et favorisent l’activité économique, y compris dans le secteur des armes. Les banques et autres institutions financières ont un rôle crucial à jouer dans le cadre des efforts mondiaux visant à restreindre la fabrication, le transfert et l’utilisation d’armes interdites à l’échelon international, ou le recours à des armes classiques, autorisées, afin de commettre des violations graves des droits humains et des crimes de droit international", a déclaré David Pereira, président d’Amnesty International Luxembourg.