Le big bang peut s’expliquer par une sorte de « fiat lux » issu de la mythologie chrétienne. « Que la lumière soit » mais d’où viendrait cette énergie lumineuse sinon d’un néant ?
Nous avons pour notre part démontré que toute la matière/rayonnement était issue d’une substance éternelle et incréée composant l’espace, à savoir la prématière. Une telle création suppose qu’une brisure s’effectue au sein de cette prématière qui présente une homogénéité et une rigidité absolues.
1 - Mais quelle serait la cause de cette rupture interne à la prématière ? La première est celle que nous expérimentons en laboratoire et qui consiste à créer photons et particules par un surcroit d’énergie donné à un corps (ex : création d’un électron et positron avec 1.02 Mev).
La seconde devrait résulter d’une onde de choc interne à la prématière d’une violence telle que devrait se produire l’émergence d’un cœur photonique à partir duquel l’étoile doit générer elle-même la totalité de ses éléments. Nous ne nous étendrons pas sur cette procédure assez complexe que nous avons décrite par ailleurs ; il nous faut rechercher préalablement la cause de cette rupture interne à la prématière. La mise à jour de cette cause première devrait nous révéler l’origine de cette énergie universelle que nous recherchons.
Mais, dès l’abord nous sommes confrontés à une difficulté : l’univers, bien qu’infini contient une quantité finie de prématière et ne peut donc recevoir d’un ailleurs de lui-même une quelconque énergie ou prématière supplémentaires. De même, n’échangeant pas d’énergie avec un système extérieur, il ne peut en perdre : il n’y a pas d’extériorité possible à l’espace lui-même. De là, nous sommes conduit à la seule conclusion possible : la quantité d’énergie universelle est finie. La création de matière et du mouvement ne peuvent être eux-mêmes qu’en quantité FINIE. A la finitude de la prématière comme substance physique, correspond la finitude de l’énergie globale.
Et en effet, selon les principes de la thermodynamique pour un système clos, l'entropie ne peut que rester constante puisqu'il n'y a pas d'échange de chaleur avec le milieu extérieur. D’autre part, nous avons précisé que la prématière était une substance absolument amorphe, aucun mouvement n’étant possible « par elle-même ». Comment, tout en restant dans le cadre de ces contraintes, le mouvement et la création de matière peuvent-ils s’envisager puisque nous constatons de fait, qu’ils existent ?
Cela reste envisageable si cette quantité finie d’énergie entretient un cycle qui doit se penser comme perpétuel. Ce cycle suppose un rapport différentiel entre deux systèmes : la prématière et la matière. Il doit correspondre au grand principe de conservation de l’énergie selon lequel ce qui est perdu dans un système se retrouve dans l’autre. Un tel cycle est celui de la matière puisque, pouvant être créée, elle devrait disparaître.
2 - Nous savons que la matière se crée selon le processus : prématière>ondes>photons>particules. Son annihilation devrait suivre le mouvement inverse et les photons finir par rejoindre leur prématière originelle. De fait, il est inconcevable qu’un photon puisse poursuivre éternellement sa course, il devrait logiquement perdre une fraction de son énergie en proportion de la distance parcourue pour s’étaler et disparaître dans la prématière. Si une telle disparition était impossible, les notions de cycle, de différentiel prématière/matière et celle d’énergie finie n’auraient plus aucun sens. Nous retomberions dans la mythologie d’un fiat lux du big bang !
Nous avons démontré qu’un photon et son onde résultent d’une densification et d’un « plissement » de la prématière, son étalement doit donc s’effectuer selon le processus inverse. Le retour du photon à la prématière a donc pour effet de susciter une tension interne à celle-ci puisque la substance de l’espace est incompressible, étant absolument homogène et uniforme. De même, la matière qui occupe l’espace est soumise à la pression de celui-ci.
Dès lors, cette mise sous tension de la prématière se résolvant par une onde de choc peut avoir une double origine : la quantité de photons faisant retour à la prématière relativement à la quantité de matière existante. Ainsi, un cycle création/annihilation est rendu possible : à un volume de matière/rayonnement qui disparaît doit correspondre une identique création de matière.
En définitive, le cycle de la matière et la densité moyenne de celle-ci ne peuvent s’expliquer que par leur existence mutuelle. Il s’agit là d’une procédure cohérente en conformité avec les lois de conservation de l’énergie. La densité de matière est donc quasiment invariable puisque l’univers corrige lui-même ses déséquilibres. Il ne saurait être question d’une quelconque variation qui devrait être conditionnée par le taux d’expansion de l’univers comme le prévoit la théorie standard. Dans cette dernière théorie, nous ne trouvons ni la trace d’un cycle de la matière et encore moins celle de son origine.