Et je cours, je me raccroche à la vie, je me saoule avec le bruit des corps qui m'entourent, comme des lianes nouées de tresses, sans comprendre la détresse des mots que j'envoie...
[Cette version là que je préfère] Pendant ce temps, je lis Tout plutôt qu'être moi de Ted Vizzini, et déjà page 46 je suis troublée... par l'écho, par beaucoup d'écho. Est-ce bien raisonnable de lire ça en ce moment ? On verra. Autrement, hier soir, je me suis rendue à une rencontre/lecture avec Agnès Desarthe, auteure passionnante à écouter, sympathique, efficace et franche, positive. J'en ai profité pour croiser quelques personnes sympathiques dans le public aussi, que j'en profite d'ailleurs pour saluer ici de nouveau (lectrices silencieuses de mon blog). Et j'ai retenu beaucoup de cet entretien, sur sa manière de travailler l'écriture, sa manière de modeler son imagination. Agnès Desarthe a trouvé de plus, avec son métier de romancière, le meilleur alibi pour passer son temps à lire... son occupation préférée. Elle est cette année d'ailleurs la 42ème présidente du Prix du Livre Inter. Elle nous a lu avec beaucoup de talent un extrait de son dernier roman, Ce coeur changeant. Qu'est-ce que j'attends, donc, pour écrire moi aussi ? Bon week-end !
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