Vous passez un porche puis vous arrivez dans un jardin où il est écrit qu’on y parle français. Il faisait froid et les tables et les chaises n’y étaient pas installées, mais on pouvait imaginer ce que ça devait être au soleil du printemps par exemple. Nous y étions en hiver, le soir, et nous n’avons guère traîné en ce jardin dans Paris, où nous venions pour un récital programmé par La Dive Note.
La salle y est d’un beau volume où les musiques se plaisent. Un piano nous attend. Caroline Dubost accompagne Patrick Campistron, baryton. Nous y entendons des airs du 16e au 20e siècles, quatre langues différentes (italien, français, anglais, allemand), lieder ou extraits d’opéras. Très vite, une complicité s’installe entre le chant, la musique et les auditeurs. Légèreté, puissance retenue, humour, tristesse, rêve, romantisme ou grivoiserie, le choix des pièces proposées offre une large palette. Les applaudissements en redemandent. Et nous serons contentés.
J'ai assisté à ce récital au Reid Hall, à Paris.