Bien souvent, on entend dire que le premier poste a une incidence sur son avenir professionnel et sur sa carrière. Mais peut-on, aujourd’hui, affirmer que cela est vrai ?
Alors qu’auparavant, nos parents et grands-parents pouvaient rester 20 voire 30 ans dans une même entreprise, aujourd’hui ce n’est plus du tout le cas : beaucoup de salariés notamment changent de poste, voire d’orientation professionnelle au bout de 5 ou 10 ans.
Néanmoins, le premier poste donne une idée de ce que peut être la vie professionnelle et peut décider d’orienter une personne vers telle voie selon ses compétences et ses envies.
Un impact modéré sur la carrière
Le premier poste a un impact plus marqué dans les professions à forte technicité par rapport aux métiers qui ont une dimension relationnelle ou qui gèrent des projets importants.
Cet impact du premier poste dépend de nombreux autres facteurs comme la culture de l’entreprise, la taille de celle-ci et bien entendu, de la personne elle-même.
En effet, on commence généralement par des stages, par des contrats à durée déterminée, parfois on passe même par la case de l’intérim pour se voir proposer une place en entreprise.
Une expérience qui n’enferme pas
Une première expérience professionnelle, de ce fait, n’enferme jamais la personne ; par exemple, un ingénieur qui débute dans un poste en sortant de son école peut très bien partir effectuer du management ou encore vers le domaine de l’expertise.
Chaque poste évolue et le profil de l’étudiant également, selon ses envies, son expériences, ses besoins mais aussi en fonction de la volonté de l’entreprise et des éventuels collaborateurs.
Le candidat au cœur de l’événement
Aujourd’hui, l’étudiant qui a son premier poste est au cœur même de l’entreprise, il participe activement à sa productivité, à son existence, à son dynamisme.
L’entreprise prend en compte l’expérience et la culture de chaque candidat afin de faciliter l’intégration et pour lui proposer une évolution pertinente.
Celui qui veut se laisser enfermer dans son travail finit par l’être, pourrait-on résumer. Il est important d’accepter de diversifier son expérience pour la capitaliser à son maximum : cela ne veut pas dire qu’il faut accepter n’importe quel job mais que l’expérience de ce premier emploi fait partie des compétences à venir à mettre en valeur.
Aujourd’hui, on parle de la génération Z qui arrivera sous peu sur le marché de l’emploi, celle qui est née au début des années 2000 : une génération participative, interactive, hyper-connectée, qui aime être au cœur de choses et qui, surtout, n’hésite pas à essayer plusieurs expériences professionnelles avant de s’installer dans un job en particulier… pour 5 ou 10 ans tout au plus.
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