73 ruches ont été échantillonnées chez 15 apiculteurs (5 en moyenne/apiculteur), les résultats sont les suivants :
L’abeille noire est donc l’espèce majoritaire (42%), suivi d’hybrides (40%). Ces résultats nécessitent d’être complétés par d’autres analyses afin d’avoir un intervalle de confiance suffisant. Néanmoins cela permet de dégager une tendance et de mettre en évidence la capacité d’adaptation de l’abeille noire dans l’environnement martiniquais.
Or, l’anthropisation des populations d’abeilles entraîne une perte de biodiversité au niveau mondial. De plus, la lignée M (noire) montre un niveau de variabilité très faible. Il est donc nécessaire de préserver cette espèce et de caractériser le niveau de différenciation.
De ce fait, il est donc proposé de créer un conservatoire d’abeilles noires Martiniquaises.