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Le gardien de la source de Vanessa Terral

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Chroniqué par AmandaAmanda Jajoratine

Le gardien de la source de Vanessa Terral

Le gardien de la source de Vanessa TerralNombre de pages :  392 pages
Éditeur :  Pygmalion
Date de sortie :  13/01/2016
Collection :  Romans
Langue :  Française
ISBN-10 :  978-2756418735
ISBN-13 :  2756418730
Prix Éditeur :  16€
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :
« Puis elle le vit. L’individu qui l’observait se tenait en retrait, à l’opposé de la pièce. Il ne cherchait pas à se fondre dans l’assemblée des gens bien nés. D’ailleurs, ceux-ci l’évitaient. C’était presque imperceptible, mais le flot des civilités s’écartait de lui dans une valse consommée. » En cet été 1814, Marie-Constance de Varages, marquise du bourg d’Allemagne, et son héritière, Anne-Hélène, sont conviées au bal du comte de Forcalquier. Si une telle invitation ne se refuse pas, la marquise est inquiète. Quelques mois auparavant, sa fille a souffert d’un mal funeste et été sauvée in extremis. Depuis, elle n’est plus tout à fait la même… Quelle est donc cette ombre qui plane sur Anne-Hélène ? Et pourquoi le mystérieux Lazare, baron d’Oppedette, semble-t-il soudain subjugué par la jeune débutante ?

Mon avis :

Une agréable découverte.

Lazare et Anne-Hélène sont deux âmes damnées qui vont vivre une histoire exceptionnelle à plus d’une d’un titre. Le baron d’Oppedette malgré sa beauté ténébreuse effraie la plupart de ses contemporains. Il s’est lui-même marginalisé de la bonne société pour d’obscures raisons que tout le monde ignore (ou presque). Le hasard lui fait rencontrer l’héritière de la marquise du bourg d’Allemagne, la très jeune Anne-Hélène. Un feux d’artifices ne ferait pas plus d’étincelles que ces deux-là au premier regard. Pourtant même si la vie les a fait fait se rencontrer, elle va aussi s’ingénier à les séparer…

J’ai vraiment découvert une auteure à la plume magnifique. J’ai été littéralement subjuguée par son style riche et poétique. Je n’avais jamais lu de livres de Vanessa Terral mais c’est avec grand plaisir que je retrouverai cette prose qui place haut la langue française.

On est dans une romance historique qui revisite le mythe d’Hadès et Perséphone. C’est une relecture très libre. Par contre, le contexte historique est très juste. On n’est pas dans un livre d’histoire avec une multitude de détails loin de là, mais on a vraiment un respect du contexte historique. C’est le début du 19ème siècle. L’aristocratie est encore traumatisée par la Révolution Française et la période de la Terreur. La République a du mal à s’installer dans les esprits. C’est un siècle de renversements politiques réguliers qui fait la part belle aux complots et autres machinations de tous bords. On en reste là mais c’est un support dont s’est servi l’auteure pour enrichir son intrigue.

Il y a donc une véracité historique mais c’est uniquement une fondation pour un roman qui s’inspire grandement de la mythologie et du personnage de la Mort. Je ne dévoilerai par le parti pris de Vanessa Terral et son interprétation de l’histoire d’Hadès et Perséphone mais on y retrouve bien cette même cruauté, injustice mais aussi passion.

Autre point positif qui est une parenthèse non négligeable : Le livre. Il est magnifique. L’illustration de la couverture est une création originale de Frédérique Deviller et elle est sublime. Certes cela ne concerne pas l’histoire en elle-même mais qu’est-ce que c’est agréable d’avoir un beau livre pour un lecteur ! Je nous trouve tellement peu gâté dans ce domaine que je devais quand même souligner cet effort de la maison d’édition. Cette jeune fille qui cache le corbeau, symbole de mort derrière son dos reflète exactement l’ambiance du livre. La lumière côtoie la noirceur dans une beauté effrayante. Le tout s’inspire du romantisme du 19ème siècle très friand de ces thèmes macabres.

Tout ce que j’ai pu dire jusqu’à présent montrait les points positifs du livre. Cependant, certains aspects m’ont semblé moins bon. J’aime le style de l’auteur, son histoire est très belle mais je dois dire qu’il y a de nombreuses longueurs. On ne dévore pas le livre. Il manque de tension à de nombreux moments.

La lecture n’est pas fastidieuse mais elle manque de piquant. J’aurais aimé que la passion qui nourrit nos deux héros soit plus mise en avant. Il n’y a pas de crescendo dans l’intrigue. J’attendais avec de tels protagonistes et de telles références un dénouement en forme de feux d’artifices. Je ne l’ai pas eu. C’est peut-être ce qui me laisse un peu sur ma faim.

Vanessa Terral nous propose une très belle histoire avec beaucoup de choses qui auront su me plaire mais le manque de tension dans l’intrigue m’aura tout autant marqué dans le sens inverse.

Très bon

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Chroniqué par AmandaAmanda Jajoratine

Le gardien de la source de Vanessa Terral

Le gardien de la source de Vanessa TerralNombre de pages :  392 pages
Éditeur :  Pygmalion
Date de sortie :  13/01/2016
Collection :  Romans
Langue :  Française
ISBN-10 :  978-2756418735
ISBN-13 :  2756418730
Prix Éditeur :  16€
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :
« Puis elle le vit. L’individu qui l’observait se tenait en retrait, à l’opposé de la pièce. Il ne cherchait pas à se fondre dans l’assemblée des gens bien nés. D’ailleurs, ceux-ci l’évitaient. C’était presque imperceptible, mais le flot des civilités s’écartait de lui dans une valse consommée. » En cet été 1814, Marie-Constance de Varages, marquise du bourg d’Allemagne, et son héritière, Anne-Hélène, sont conviées au bal du comte de Forcalquier. Si une telle invitation ne se refuse pas, la marquise est inquiète. Quelques mois auparavant, sa fille a souffert d’un mal funeste et été sauvée in extremis. Depuis, elle n’est plus tout à fait la même… Quelle est donc cette ombre qui plane sur Anne-Hélène ? Et pourquoi le mystérieux Lazare, baron d’Oppedette, semble-t-il soudain subjugué par la jeune débutante ?

Mon avis :

Une agréable découverte.

Lazare et Anne-Hélène sont deux âmes damnées qui vont vivre une histoire exceptionnelle à plus d’une d’un titre. Le baron d’Oppedette malgré sa beauté ténébreuse effraie la plupart de ses contemporains. Il s’est lui-même marginalisé de la bonne société pour d’obscures raisons que tout le monde ignore (ou presque). Le hasard lui fait rencontrer l’héritière de la marquise du bourg d’Allemagne, la très jeune Anne-Hélène. Un feux d’artifices ne ferait pas plus d’étincelles que ces deux-là au premier regard. Pourtant même si la vie les a fait fait se rencontrer, elle va aussi s’ingénier à les séparer…

J’ai vraiment découvert une auteure à la plume magnifique. J’ai été littéralement subjuguée par son style riche et poétique. Je n’avais jamais lu de livres de Vanessa Terral mais c’est avec grand plaisir que je retrouverai cette prose qui place haut la langue française.

On est dans une romance historique qui revisite le mythe d’Hadès et Perséphone. C’est une relecture très libre. Par contre, le contexte historique est très juste. On n’est pas dans un livre d’histoire avec une multitude de détails loin de là, mais on a vraiment un respect du contexte historique. C’est le début du 19ème siècle. L’aristocratie est encore traumatisée par la Révolution Française et la période de la Terreur. La République a du mal à s’installer dans les esprits. C’est un siècle de renversements politiques réguliers qui fait la part belle aux complots et autres machinations de tous bords. On en reste là mais c’est un support dont s’est servi l’auteure pour enrichir son intrigue.

Il y a donc une véracité historique mais c’est uniquement une fondation pour un roman qui s’inspire grandement de la mythologie et du personnage de la Mort. Je ne dévoilerai par le parti pris de Vanessa Terral et son interprétation de l’histoire d’Hadès et Perséphone mais on y retrouve bien cette même cruauté, injustice mais aussi passion.

Autre point positif qui est une parenthèse non négligeable : Le livre. Il est magnifique. L’illustration de la couverture est une création originale de Frédérique Deviller et elle est sublime. Certes cela ne concerne pas l’histoire en elle-même mais qu’est-ce que c’est agréable d’avoir un beau livre pour un lecteur ! Je nous trouve tellement peu gâté dans ce domaine que je devais quand même souligner cet effort de la maison d’édition. Cette jeune fille qui cache le corbeau, symbole de mort derrière son dos reflète exactement l’ambiance du livre. La lumière côtoie la noirceur dans une beauté effrayante. Le tout s’inspire du romantisme du 19ème siècle très friand de ces thèmes macabres.

Tout ce que j’ai pu dire jusqu’à présent montrait les points positifs du livre. Cependant, certains aspects m’ont semblé moins bon. J’aime le style de l’auteur, son histoire est très belle mais je dois dire qu’il y a de nombreuses longueurs. On ne dévore pas le livre. Il manque de tension à de nombreux moments.

La lecture n’est pas fastidieuse mais elle manque de piquant. J’aurais aimé que la passion qui nourrit nos deux héros soit plus mise en avant. Il n’y a pas de crescendo dans l’intrigue. J’attendais avec de tels protagonistes et de telles références un dénouement en forme de feux d’artifices. Je ne l’ai pas eu. C’est peut-être ce qui me laisse un peu sur ma faim.

Vanessa Terral nous propose une très belle histoire avec beaucoup de choses qui auront su me plaire mais le manque de tension dans l’intrigue m’aura tout autant marqué dans le sens inverse.


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