ALGERIE (Tamurt) – Le changement annoncé au sein des services secrets algériens n’est qu’un autre leurre. Tous les agents du RDS, officiers ou autres, sont toujours en poste et continuent à exercer comme si rien n’a changé.
« Certes, on ne peut pas tout changer en quelques jours, mais rien n’indique que des changement sont opérés dans la manière de gérer des services secrets algériens. Juste quelques mutations de certains gradés, ce qui est habituel au sein de cette appareil qui est la colonne vertébrale du régime algérien », indique une source fiable. Rien n’indique, en effet, que des changements on eu lieu au sein du DRS. Saïd Bouteflika n’a procédé qu’aux placements de ses hommes de confiance pour assurer la pérennité de son clan au pouvoir, et pourquoi pas la succession à son frère.
Un rêve qu’il ne cesse de caresser depuis 2005, année de début de la maladie de son frère. Les pratiques du DRS sont toujours là. L’Etat d’urgence est toujours en vigueur, sinon comment expliquer qu’aucune manifestation politique publique n’est autorisée à Alger. Le moindre mouvement de la société est surveillé, surtout en Kabylie. Des observateurs affirment même que la situation s’est empirée ces derniers temps et le changement tant attendu par les Algériens, reste toujours un rêve irréalisable. Même le nombre des détenus politiques a augmenté. Kameldine Fekhar et ses compagnons croupissent toujours dans les geôles du régime raciste d’Alger.
Par Lounès B pour Tamurt