Un grand moment de bonheur que décèle cette descente dans l’arène du chanteur. Et ce n’est pas n’importe quelle arène bien sûr : qui ne rêverait d’enregistrer un live au Royal Albert Hall ? A cela s’ajoute 10 caméras qui ont permis de produire un DVD. Comble de la mise en lumière que cette sale pompeuse, luxueuse, emplie de gloire qui raconte un Londres embourgeoisé ! Et le lieu se prête bien à l’artiste : en effet Everett est un homme de scène qui fait son show, parfaitement à l’aise face à ses fans. Il raconte des histoires donc, encore et encore revenant sans cesse sur un gag répété traitant sa musique de « vieux rock mollasse et casse-couilles ». Une ironie qui fait plaisir à entendre et sonne plutôt juste. Entre désespoir chaviré et solitude chaleureuse.
Je ne vous dévoilerais pas plus du spectacle, histoire de ne pas gâcher ses surprises.