si vous êtes assidu vous avez su, dès 2011 que leptitlu avait une idée saugrenue : terminer des études de psychologie entamées à grenoble en 1978, poursuivies à nice en 1979 et interrompues en 1983 après un échec cuisant en licence (à l’époque il n’y avait pas de compensation entre les UV et j’ai échoué à celle, mythique, du sinistre gottesman, mes camarades de l’époque s’en souviendront). puis la vie m’a emmenée sur d’autres chemins, tout aussi intéressants (enfin certains plus que d’autres) : ministère de l’intérieur puis concours d’instit en 1983, puis affaires étrangères en 1989. en 2000, à montréal, j’avais déjà essayé de reprendre ces études mais n’avais pu rassembler les documents demandés parce que l’université de nice ne les retrouvait pas. pour la petite histoire, c’est bien à montréal que j’aurais dû commencer ces études mais l’acceptation de l’UQAM était arrivée trop tard en 1978, et je m’étais retrouvée à grenoble. le projet de reprise ne devait pas être mûr en 2000 et j’ai laissé tomber.
et puis, en inde, j’ai rencontré une jeune fille qui était inscrite en licence de langue à distance. et ça m’a reprise, j'ai pensé que c'était possible, et je me suis inscrite à reims où j’ai terminé ma licence. c’était le but initial, et il était atteint, mais une rencontre à delhi –irène- m’a donné envie de continuer. je me suis ensuite inscrite à paris 8 et voilà le résultat.
j’avoue que je ne suis pas peu fière. ça n’a pas été facile. des études à distance ça suppose la maîtrise du « bureau virtuel », qui est une plateforme d’information, de documentation, de communication et de travail. ce n’est pas évident. ensuite il faut maîtriser le calendrier. pas de contrainte si ce n’est celle finale de l’examen ou du travail à rendre, ce qui demande une grande motivation pour ne pas se laisser dépasser. je suis rentrée en France 2 ou 3 fois par an pour des regroupements d'une semaine, ce qui m’a bouffé beaucoup de congés. et tout ça évidemment en bossant à plein temps. bref, ça représente beaucoup d’efforts, bien plus qu’en présentiel mais également beaucoup de satisfaction, là aussi bien plus qu’en présentiel, je pense.
reste à savoir ce que je vais faire de ce diplôme, mais ne rien en faire serait tout simplement inimaginable…