On y était : Kim Churchill au Divan du Monde

Publié le 03 février 2016 par Swann

Ça faisait longtemps qu'on l'attendait à Paris. Trop longtemps. Mais il a enfin fini par déposer furtivement sa valise d'homme-orchestre sur la scène du Divan du Monde, en ouverture du concert de Nahko and Medicine for the People. Kim Churchill c'est l'un des artistes fétiches du webzine, un musicien que l'on essaye de suivre au mieux entre plusieurs continents.

Notre histoire a débuté en 2011, un jour de pluie, sur la place d'Youville à Québec, alors que le Festival d'Été battait son plein dans l'effervescente ville canadienne. Un fabuleux coup de cœur live. Elle a ensuite suivi son cour à Montréal pendant quelques temps - l'occasion pour nous de confirmer ce coup de cœur en tête-à-tête - puis à Lille en 2014 où l'Australien faisait brièvement étape. Il faut dire qu'il n'est guère aisé de suivre ce globe-trotter qui passe sa vie sur les routes nord-américaines et australiennes 90% de l'année. C'était donc une réelle chance de le retrouver si près, à quelques stations de métro de chez nous, pour la dernière date de la tournée européenne des Américains Nahko and Medicine for the People.

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Son concert débute très tôt, dans un Divan du Monde déjà bien compact. Seul sur scène, comme à ses débuts, il est entouré de ses instruments percussifs habituels ainsi que de son harmonica et sa guitare. Le concert est court, comme une première partie, mais intensément énergique, " Canopy ", " Windows to the Sky ", ou encore " Don't Leave Your Life Too Long " sont interprétés frénétiquement ; le tempo de certaines chansons a été intelligemment réduit pour que l'Australien puisse gérer voix-guitare et percussions parallèlement. Encore une fois le garçon parvient à séduire le public, à coup de picking, slap et autres habiles techniques de guitare, le pied gauche sur la pédale de grosse caisse, le droit sur la pédale aménagée d'un tambourin. Incroyable. On l'attend maintenant pour son propre concert parisien, qui on l'espère, ne saurait désormais plus tarder.

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On est resté un temps, pour écouter Nahko, pensant que cela pourrait peut-être nous toucher comme ce public nombreux, venu spécialement pour les applaudir. Disons simplement qu'on n'a pas spécialement accroché à ce collectif d'entités trop discordantes à notre goût, qui nous a fait penser à un samedi après-midi aux Solidays.

Texte et photos : Emma Shindo