Par Sarah J Cohen - 03/02/2016 | 3:25
Mais les propositions européennes semblent peu convaincantes pour susciter l'enthousiasme des eurosceptiques parmi les parlementaires britanniques.
Hier mardi, David Cameron a fait état "de réels progrès dans les quatre domaines où le Royaume-Uni a besoin de changement " après que le président du Conseil européen Donald Tusk ait rendu publiques les " propositions pour un nouvel accord avec le Royaume-Uni dans l'Union européenne ".
Dans ce projet d'accord, Bruxelles propose un mécanisme de " sauvegarde " pour limiter pendant une période pouvant aller jusqu'à quatre ans, les aides sociales aux travailleurs migrants intra-européens, principalement d'Europe de l'Est, qui s'installent sur le sol britannique. Les coupes seraient graduellement réduites tout au long de la période concernée. Les autorités britanniques pourraient avoir recours à ce mécanisme en cas " d'afflux de travailleurs d'autres Etats membres d'une magnitude exceptionnelle ", avec l'aval de Bruxelles et des autres pays de l'Union européenne.
Donald Tusk a également proposé un " mécanisme " par lequel les neuf pays qui n'ont pas adopté l'euro peuvent faire part de leurs inquiétudes et recevoir " les assurances nécessaires sur les décisions des 19 autres Etats de l'Union européennes qui utilisent la monnaie unique. Il propose également un " système de carton rouge " qui permettrait, sur décision de plus de 55% de l'ensemble des parlements nationaux de l'Union européenne, de stopper des projets législatifs de l'exécutif européen.
Mais pour les eurosceptiques britanniques, ces mesures ne suffisent pas. A l'instar du maire conservateur de Londres Boris Johnson, ils critiquent les propositions européennes et appellent à en faire davantage. Le référendum sur une sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne promise par David Cameron doit avoir lieu avant 2017.