Trois zones du cerveau
Les connaissances que l’on a sur les connections neurologiques associées à l’obésité ne s’appliquent pas forcément aux enfants, explique BettyAnn Chodkowski, de la Vanderbilt University School of Medicine, qui a mené cette nouvelle étude.
Les chercheurs ont examiné, à l’aide d’imagerie par résonnance magnétique, le cerveau de 38 enfants de 8 à 13 ans, dont 5 obèses et 6 en excès de poids. Ces données ont été recoupées avec un questionnaire sur le comportement alimentaire.
L’inhibition contre l’impulsivité
Les chercheurs ont ainsi pu dresser des associations entre connexions cérébrales et comportement. Ainsi, chez les enfants qui ont tendance à manger plus, la région associée à l’impulsivité (pôle frontal) est plus étroitement connectée que celle associée à l’inhibition (lobe pariétal inférieur). La situation étant l’inverse chez les enfants qui ont plus de facilité à ne pas trop manger.
Les auteurs estiment que la pleine conscience, qui permet d’augmenter l’inhibition et diminuer l’impulsivité, pourrait servir à recalibrer le déséquilibre dans les connexions cérébrales associées à l’obésité chez l’enfant.
Référence : Chodkowski et al., Heliyon, (January 2016)A lire OBÉSITÉ INFANTILE : Le programme VIASANO montre son intérêt
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