Mode d’emploi pour un « french kiss » réussi

Par Florence-Elyse Ouellette

Ok, je l’avoue, quand j’ai pensé à ce billet, j’avais en tête un mode d’emploi que les gars pourraient utiliser lors de leur prochaine « date ». Par contre, je suis consciente que même les filles peuvent parfois manquer de technique. Et je me disais qu’avec toutes les nouvelles un peu moroses qui circulent partout dans les médias de la planète, aussi bien répandre le « french », d’en user avec générosité, mais de la bonne manière !

Leçon 1 : « Whoa la désinvolture ».

Surtout dans une première « date ». Rappelez-vous que vous êtes en face d’une personne inconnue, ce n’est donc pas nécessaire de rendre visite dans sa bouche dès la première rencontre. Si toutefois une pulsion réciproque vous pousse à être bien accueillants, je vous suggère de vous y prendre timidement. Un simple petit bisou, pour commencer, pis suivez le « flow ».

Leçon 2 : « Reconnaissez les signes ».

En bon français : soyez à l’écoute de l’autre. Si l’autre semble hésiter avant de vous embrasser, c’est un bon signe et il ne faut surtout rien brusquer. Soyez respectueux. D’où l’importance d’y aller « molo » avec votre gymnastique buccale habituelle. La modération a bien meilleur goût !

Leçon 3 : « Chacun son french ».

Ce n’est pas parce que votre ex embrassait d’une certaine façon que votre nouvelle fréquentation use de la même technique. Un « bon french », ça se passe entre deux personnes et c’est pas parce que notre technique fonctionnait avec pierre-jean-jacques, que la « vibe » passera aussi bien avec votre nouvelle flamme. Patience, si le courant passe, il passera partout, y compris dans vos baisers, et vous finirez par vous inventer une danse bien à vous, ensemble.

Leçon 4 : « Parlons propreté ».

Oui. La propreté. Et pas seulement lors de votre première date. Soyez généreux sur le temps que vous passez à vous astiquer le « body ». Une bouche bien propre, décorée de votre plus beau sourire et un petit « spouch » de parfum dans le cou en prime, et vous avez tous les éléments rassemblez pour assurer un rapprochement.

En conclusion, ce n’est pas parce que la personne qui signe ce billet est une maman de quarante-ans, que ladite madame a perdu de sa « coolness » pour jaser de french à l’occasion entre amies et de ne pas se surprendre de savoir que des mauvais « frencheurs » et « frencheuses » ça se passe à n’importe quel âge.

Et sur une note un peu moins technique qui conclura ce billet, peu importe la pulsion qui vous pousse à « frencher » l’autre, faites-le avec amour et charmante désinvolture!