Le magazine Tsugi a relayé une étude remettant en cause le degré d’impact du piratage sur la crise de l’industrie du disque
Depuis la démocratisation du digital, les maisons de disques n’ont cessé de crier à qui voulait bien l’entendre à quel point le téléchargement illégal portait atteinte à leur business. Ont suivi bon nombre de débats enflammés sur les notions d’éthique, de libre accès à la culture ou encore de la rémunération des artistes.
Dans une étude intitulée “Purchase, Pirate, Publicize: The Effect of File Sharing on Album Sales”, Jonathan Lee est revenu sur l’impact qu’a eu le célèbre site de téléchargement BitTorrent sur les ventes de disques… Et la conclusion qu’il en tire est pour le moins étonnante.
En partant du principe que les pertes liées aux fichiers téléchargés sont compensées par le bouche à oreille engendré par le piratage, l’universitaire nuance le postulat rabâché par les grandes maisons de disque. Si, effectivement, le piratage a eu un impact négatif sur les ventes, cela ne serait pas à un degré aussi fort qu’on voudrait bien nous le faire penser.
Au-delà de ces éléments très intéressants, on ne peut pas mettre de côté les nouveaux facteurs entrant dans le débat, comme le streaming, ou les nouveaux business models associés au digital.
Quoi qu’il en soit, les nouvelles technologies seront toujours des sources vis-à-vis desquelles nous auront à nous adapter. Au final, même si le piratage aura fait l’objet de longs débats, les nouveaux business models comme le streaming ou la vente en digital sont là pour nous prouver que des alternatives saines sont possibles.
Pour en savoir plus, c’est par ici.
publié le 02/02/16