Novembre 2012,
Il était 11 heures du matin quand j’ai croisé Sandrine dans le hall du métro Gare Lille Flandre.
La seule chose dont je me rappelle bien dans cette rencontre, c’est que nous étions tous les deux pressés. J’avais à peine pu prendre le temps de lui poser une question avant de lui proposer l’échange de numéro.
C’est là qu’elle m’avait sortie la très fameuse réplique « J’ai un copain ! ».
Ne la sentant pas convaincue elle-même par sa propre objection, j’avais réitéré ma proposition, en rajoutant que ça n’engageait à rien.
Finalement, elle m’a dit d’accord.
L’étape du téléphone fut relativement facile, quoi qu’ayant un peu mal démarré…
J’ai commencé par lui envoyer un premier message auquel elle n’a pas répondu.
J’ai ensuite appelé quelques jours plus tard, pour me retrouver sur sa messagerie.
Conseil de drague : n'écoutez pas, mais observez !
Quand ça démarre comme ça, on a tendance à pense que c’est mort. J’étais prêt à mettre le numéro aux oubliettes et passer à autre chose.
Mais environ une heure plus tard, elle m’a rappelé, en m’informant qu’elle venait de sortir des cours. Nous avons discuté une dizaine de minutes.
Durant la conversation, elle n’a pas manqué d’évoquer à nouveau son copain. Je pense que cela aurait refroidi les ¾ des mecs, qui auraient vu le rejet arrivé, et se seraient découragé.
Mais je m’en fichais un peu ! On discutait bien, et puis, qu’est-ce que je risquais de toute façon ? Un autre « j’ai un copain ». Je suis déjà vacciné contre ça !
J’étais curieux de voir jusqu’où irait sa compliance…
Est-ce qu’elle serait quand même d’accord pour un rencard ? Et si oui, est-ce qu’elle me laisserait aller plus loin ?
Alors j’ai proposé un verre, quand même. Et elle m’a dit « oui », sans aucune objection !
Nous nous sommes donc retrouvés au premier étage d’un petit café très paisible, presque trop silencieux.
Nous avons bien accroché l’un à l’autre. Je sentais son attirance pour moi dans sa manière de me regarder, de me parler et de m’écouter.
- Elle maintenait avec beaucoup de charme le contact visuel
- Elle était souriante et légèrement tendue.
Comme j’étais en face d’elle, je lui ai pris sa main. Comme ça, sans rien dire de plus, comme pour lui faire comprendre que je passais un très bon moment.
Elle me l’a laissé, tout en répliquant qu’elle était en couple, avec ses yeux tout brillants.
J’ai laissé passer. Je sentais que, malgré notre attirance mutuelle, elle ne voudrait pas aller plus loin. Je n’ai pas voulu insister.
Finalement, le temps m’a donné raison.
Après l’avoir oublié quelques jours, pour me concentrer sur deux autres filles avec lesquelles j’étais également en contact, elle m’a relancé par SMS, pour demander de mes nouvelles. Si je me souviens bien, c’était 4 jours après notre 1er rendez-vous.
Comme il était 21 heures et que j’étais tranquillement sur mon lit, j’ai préféré l’appeler plutôt que de lui répondre par texto.
Je me suis appliquer à rendre ma voix plus calme et profonde, et nous avons discuté paisiblement tous les deux. C’était très agréable. Excitant même… Tellement que nous sommes presque resté une demi-heure ensemble sans voir le temps passé.
A la fin, je lui ai proposé de passer chez moi dans la semaine, prétextant lui faire une mes spécialités culinaires dont on avait parlé au téléphone.
Elle m’a répondu : « Hummm. OK ».
Nous nous sommes finalement retrouvés chez moi la semaine suivante.
Nous avons commencé à faire la cuisine ensemble, puis j’ai tenté de l’embrasser une première fois. Elle a tendu sa joue que j’ai embrassé très affectueusement. Cette fois-ci, elle ne m’a rien dit : pas d’objection, pas de « j’ai un copain », juste un gros sourire.
Evidemment, j’ai recommencé environ 20 minutes plus tard. Cette fois elle s’est retenue un peu moins. Elle a tourné légèrement la tête, tout en me laissant poser mes lèvres sur le bord des siennes. Puis juste après, elle s’est laissé embrasser, et m’a embrassé aussi.
D’abord lentement, puis avec de plus en plus d’intensité à chaque baiser.
Cela nous a amené spontanément et enlever nos affaires, et à faire l’amour.
Ce que j’en ai retenu :
Nous ne nous sommes jamais revu après. Elle m’a dit à la fin qu’elle avait un copain, et qu’elle préférait s’en arrêter là.
Mais j’en ai retenu plusieurs leçons :
La première, c’est que les filles ne pensent pas nécessairement ce qu’elles disent, et ne disent pas nécessairement ce qu’elles pensent.
Si on les croit sur parole, on peut très vite partir dans la confusion, et rater des opportunités pourtant plutôt simple.
La seconde : j'ai également réalisé que la grande majorité des femmes prétendent être heureuses en couple, et vont parfois jusqu’à essayer de se convaincre elles-mêmes pour éviter de se laisser tenter par un autre homme.
Mais, en réalités, peu d’entre elles sont aussi épanouies qu’elles le prétendent ! Et un séducteur expérimenté – qui sait qu’il ne faut pas se fier à ce qu’elles disent - peut facilement exploiter cette brèche.
- Si vous voulez séduire une femme en couple, vous ne devez jamais perdre de vue qu’elle peut parfaitement prétendre une chose, et en désirer une autre. A savoir : prétendre aimer son copain à la folie, et désirer que vous osiez l’amener à commettre une infidélité avec vous… Fiez-vous à ses actes, pas à ce qu'elle dit !
- Si vous êtes en couple, que vous voulez que votre copine reste fidèle, ne vous permettez jamais de prendre votre relation pour acquis et de relâcher vos efforts ! La plupart des femmes ne se laissent tenter QUE parce qu’un besoin n’est pas assouvi dans leur relation : peut-être a-t-elle besoin de ressentir plus d’attention et d’intérêt de votre part ; peut-être a-t-elle besoin que la relation soit plus dynamique, plus passionnée, moins routinière ; peut-être a-t-elle besoin que le sexe soit meilleur.
Si vous relâchez tous vos efforts et laissez la qualité de votre relation faner, vous prenez le risque qu’un jour, un autre mec croise sa route, et lui donne ce que vous ne lui amenez plus : de l’intérêt, de la passion, ou du bon sexe.
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