« Rhuys ap Kaledán est un héritier déchu.Tout juste libéré de la servitude et des galères, il rejoint la cité franche d’Aniagrad, où tout se vend et tout s’achète, pour reconquérir l’honneur de sa famille. L’occasion lui en est rapidement donnée : Edelcar Menziel, un ancien ami de son père, lui propose de travailler sur la conversion dranique, un procédé perdu depuis des siècles qui permettrait de réaliser des machines magiques. Résolu à tracer son chemin dans la haute société de la ville, le jeune homme s’investit de tout son cœur dans le projet.
Mais bientôt, coincé entre des intrigues politiques et son amour pour une mystérieuse jeune femme qui vend des fragments de son âme pour survivre, Rhuys découvre que le passé recèle des secrets bien sombres et tortueux. Aux prises avec l’ambition, la duplicité et le mensonge, il devra se montrer plus rusé que ses ennemis s’il veut atteindre son but sans perdre son âme. »
Voilà un livre dont je veux vous parler depuis quelques temps, mais j’ai eu du mal à le faire. Trêve de faux suspense, je l’ai adoré et je vous le recommande, c’est dit.
Port d’Âmes est un roman de fantasy, mais aussi d’apprentissage où Rhuys découvre la ville d’Aniagrad et les subtilités des intrigues qui s’y déroulent. Un regard idéal pour nous les lecteurs, qui nous permet d’appréhender cet univers étrange où l’on tente de redécouvrir des technologies passées au rang de mythologies. Rhuys tâtonne, fait des erreurs, mais progresse et apprend. Cet apprentissage « classique » est doublé par celui des souvenirs vendus par une jeune femme, occasion de très beaux passages sur l’importance de la mémoire.
L’intrigue est prenante, le style ciselé, les personnages complexes à l’image de la ville, les réflexions poussées. Tout cela donne un grand roman.
Les billets publiés hier dans le cadre de la quinzaine de l’Imaginaire :
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