Edition : Lansdalls
Prix : 16€ l’unité
Pages : 320 et 356
Résumé d’un tome 1 uniquement car si je vous donne celui du 2 aussi, vous allez en savoir un peu trop ;-) :
Une catastrophe sans précédent s’est abattue sur l’humanité, il y a 250 ans. Pour les survivants, une nouvelle ère a commencé. Le monde est désormais divisé en deux castes : les Exécutants, vulgaire main-d’œuvre asservie, et les Dirigeants, dont les membres du Haut Conseil émanent pour régenter cette nouvelle société. Tout contact entre les deux, en dehors du cadre professionnel, s’avère formellement interdit. Les règles sont strictes et quiconque les enfreint est passible de la peine de mort.
Lou n’est pas née pour « exécuter ». Elle le sent au plus profond d’elle-même. Orel, futur éminent fonctionnaire du Haut Conseil, ne supporte plus ce carcan sociétal dans lequel il se sent condamné à évoluer.
Pourtant leur attirance est irrépressible, au-delà des lois, des castes, de leur famille. Leur amour naissant est une profanation des fondements de la Constitution. Leur rencontre sera le détonateur d’une nouvelle période, d’une nouvelle aube.
« Demain, dès l’aube ». Le futur s’écrit maintenant…
Mon avis :
Si vous me suivez, Sylvine Ploix-Hugé ne doit pas vous être inconnue. En effet, j’ai eu l’occasion de la rencontrer lors d’une fête du livre et on a super bien sympathisé. Puis, j’ai lu son 1er roman My senior year (chronique içi) et elle s’est prêtée au jeu de l’interview (chronique içi).
C’est lors d’un déjeuner en décembre 2015, dans ma région natale que Sylvine Ploix-Hugé m’a remis ces deux derniers romans : Demain dès l’aube composé du tome 1 La Colonie et du tome 2 Dissidence. Vous imaginez bien comment j’étais méga contente. Ok vous avez compris, c’est une de mes chouchous. Mais je sais faire la part des choses, pas de favoritisme !
Demain dès l’aube est une dystopie ! Ah là, je vois vos regards interrogateurs, allez définition :
Une dystopie — ou contre-utopie — est un récit de fiction peignant une société imaginaire, organisée de telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le bonheur, et contre l’avènement de laquelle l’auteur entend mettre en garde le lecteur. La dystopie s’oppose à l’utopie : au lieu de présenter un monde parfait, la dystopie propose le pire qui soit. La différence entre dystopie et utopie tient moins au contenu (car après examen, nombre d’utopies positives peuvent se révéler effrayantes) qu’à la forme littéraire et à l’intention de son auteur.
On connait déjà ce genre de littérature « young adult » avec les Hunger Games, la sélection, ou Divergente. Mais bon, je ne les ai pas lu donc ça sera mes premiers ! Est-ce que ça va me plaire ? Dévorés en même pas 4 jours, je peux dire que Oui , j’ai adoré !
Dès les premières pages, j’établissais mes quartiers dans cette colonie. Les habitants sont répartis en deux cases : exécutants et dirigeants. Maître et esclaves…comme quoi on aime les retours en arrière historique. C’est d’ailleurs l’un des points communs aux dystopies. N’oublions pas que nous ne vivons pas dans un monde parfait où tout le monde s’aime et se respecte ! Je m’éloigne mais pas tant que cela au final. Car dans ces deux romans, on se rend compte qu’il ne faudrait pas grand chose pour que le monde bascule (le nucléaire ça aide à tout exterminer ! mais n’oublions jamais que ceux sont les hommes qui appuient sur le bouton !).
Côté exécutants, nous avons Lou, une jeune femme, ayant une famille qui l’aime et qu’elle aime. Lou n’a pas envie d’être comme tous les exécutants et subir ce que les dirigeants et la déclaration lui prévoient. Elle aspire à des rêves et va tout faire pour ne pas les perdre.
Côté dirigeants, nous avons Orel, une jeune homme, qui aime la boxe et qui hélas n’a pas choisi sa famille avec une mère violente et un père absent. Orel veut rentrer dans la Garde mais ce n’est pas de destin que l’on impose. Car tout est imposé même chez les Dirigeants. Il ne veut pas de cela.
Lou et Orel vont se croiser et vous devinez ce qu’il va se passer. Ce n’est pas une surprise certes mais il faut bien un peu d’amour, bordel !!! Ils ont des doutes, des envies communes, des opinions différentes mais une envie de savoir et de changement commune.
Je vois que vous êtes entrain de me dire que « ça pue l’amour » et bien non ne vous attendez pas non plus à une histoire gluante d’amour entre deux jeunes adultes, qui se papouillent à longueur de journée. Non non ils ont autre chose à faire et croyez moi il y a du boulot !
Vous allez partir à la rencontre de rebelles, de trahison, de complots, de découvertes de secrets..Bref vous n’allez pas vous ennuyer !! J’avais hâte de savoir la fin et à la fois pas envie…J’ai réussi à faire durer un peu le plaisir …Mais seulement 24h ;-).
Concernant le style de l’auteure, léger, fluide. Les mots sont justes. Je n’ai pas ressenti de longueur. Le langage est actuel. C’est un plaisir de la lire. Le rythme est là et je n’ai pas vu le temps passer en la lisant.
Sylvine Ploix-Hugé ton essai est transformé. Tu m’as bluffé avec ce nouvel univers, à l’opposé du premier qui était quand même du young adult.
Je me demande ce que tu nous réserves au prochain.
Si je peux vous donner un conseil, n’hésitez pas à la suivre et à aller à sa rencontre sur les salons. Elle est très accessible et avide d’échanges. Bah oui là mon impartialité en a pris un coup ;-). Mais quand j’aime, je le dis (c’est pareil dans les deux sens d’ailleurs :-)).
Un plus, pour la couverture que je trouve très sympa.
Je vous mets le trailer pour compléter mon avis :
Quelques mots sur l’auteure :
Mariée et mère de deux enfants, Sylvine Hugé écrit pour les adolescents qu’elle côtoie au quotidien grâce à son travail de Conseillère Principale d’Education.Elle aime peindre, lire et voyager. Elle a commencé à écrire lors de son second congé de maternité en 2010 et « je ne me suis plus arrêtée depuis », dit-elle !
Vous pouvez retrouver Demain dès l’aube en cliquant içi.
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