La troisième The three était la dernière, c'est toujours triste une dernière car il y a eu des trop et des pas assez, des trous des lâchers et des loupés, des bulles d'air : cette manière de savonner, la langue qui fourche ou un mot pour un autre et ensuite un temps un peu long pour reprise, écoute respect de l'humain, du vivant qui tousse gémit, rit, pleure, anticipe l'entrée du collègue, se reprend. Et toujours ces à peu près par rapport à la lumière et aux places et puis .... Je dirais je dis et puis, parce que dans ces Bougés par rapport au modèle, il y avait tellement de joie, de plaisir d'être-là qu'une fois de plus le miracle s'est produit et tout cela est resté imperceptible pour le public et même pour les observateurs aguerris de toutes les répétitions... Comme moi votre servante. Mais comme c'est la dernière et qu'on ne peut plus rien rattraper eh bien il faut le dire à qui ? à l'autre, à l'assistante, c'est mieux qu'au metteur en scène qui est déjà en train de parler avec des spectateurs de l'après. Le triste aussi, c'est que dans les gens attendus les spectateurs rêvés pour voir cette esquisse devenue couleurs, il n'y avait pas tous ceux qu'on attendait, qu'on espérait pour que reste un peu de ce jeté dans le vide : sur scène en trois essais, pour parsemer dans les têtes et les cœurs et les rêves d'autres spectacles à jouer, d'après celui-là. Mais les uns en parleront aux autres ce n'est pas pareil, mais c'est déjà cela d'animer le terne d'une conversation avec du théâtre accompli.Voilà ! mais grâce à vous tous je me suis éprise de LABICHE.Sur la photo en haut les acteurs regardent défiler les photos défiler de leur PREMIÈRE