East India Youth est le projet de l’anglais William Doyle. 24 ans, déjà deux albums et une renommée grandissante. De passage à Lille en décembre, on en a profité pour discuter le bout de gras ! Très sympa et communicatif, il nous a dévoilé pas mal de choses sur sa façon de composer. Passionnant !
East India Youth, pourquoi ce nom de scène ?
Je vivais jusqu’à récemment dans les docklands à Londres (East London) que je connais depuis maintenant pas mal de temps, plus particulièrement dans les East Indian Docks. L’appartement dans lequel je résidais au-dessus de la station de métro «East India» s’appelait The Youth Hostel. Il me paraissait donc évident lorsque j’ai cherché un nom de scène d’y associer ce lieu dans lequel j’ai réalisé la majeure partie de mon premier album.
Après avoir sorti Total Strife Forever l’an dernier, tu as sorti cette année ton deuxième album Culture Of Volume. Ta musique est souvent qualifiée comme étant une sorte de mélange de Loud Minimalist Dance dans un format plutôt pop. Quelles ont été tes influences principales ?
Hmm je dirais dans les plus anciens David Bowie, Brian Eno…
Tu as d’ailleurs travaillé avec Brian Eno, non ?
J’ai rencontré Brian Eno, mais n’ai pas tellement travaillé avec lui. Je fais partie des gens qui ont effectivement eu la chance de le rencontrer. Ce gars est comme un héro pour moi. Et puis plus récemment, je pourrais nommer Sufjian Stevens, Fuck buttons, Tim Akers, Björk, etc. Ce sont ce genre d’artistes singuliers, qui ont une certaine vision assez large du son dans son ensemble, qui me parlent plus particulièrement.
Mais est-ce que ces groupes/artistes que tu viens de citer sont du coup ceux tes préférés ou est-ce que c’est surtout une histoire d’influence ?
Je pense que oui, au final ils font partie de mes groupes préférés même si j’écoute quand même beaucoup de styles différents.
Personnellement, j’ai trouvé dans Culture of Volume (deux titres en particulier : End Result et Hearts That Never) qui m’ont fait pensé à deux groupes que j’écoutais beaucoup à l’époque, Massive Attack (100th Window) et Clor, je sais pas si ça te parle…
Si, si totalement ce sont deux groupes que j’aime beaucoup mais que je n’ai pas vraiment écouté depuis longtemps par contre. En parlant de Clor, je connais un des gars qui étaient dans le groupe ou qui a produit l’album je ne sais plus trop, mais c’était quand même un très bon album, c’est triste qu’ils se soient séparés après n’en avoir fait qu’un.
Comment en es-tu arrivé à être l’artiste que tu es aujourd’hui, qui travaille avec Graham Sutton, qui remplit des scènes alors qu’il y a encore 3 ans, tu étais juste un gars inconnu qui jouait devant à peine une douzaine de personnes ?
Yeah… hmm… oui c’est sûr… uh… je sais pas en fait je n’ai aucune idée de comment j’en suis arrivé à ce point. C’est quelque chose que j’avais envie de faire depuis toujours quasiment, disons depuis que j’ai commencé la guitare vers mes 10 ans. Avant de savoir que je pouvais vivre de ma musique, j’imagine que je savais que quelque chose allait en sortir. Je jouais dans plusieurs groupes quand j’étais adolescent mais rien n’avait marché jusqu’à maintenant. Puis…voilà, je suis juste vraiment content de ce qui se passe, et comme tu disais tout à l’heure j’ai eu l’occasion aussi de rencontrer et travailler avec plein de personnes très talentueuses, c’est super important et je suis très reconnaissant de tout ça.
« The end result is not what whas in mind / is always hard to find » Est-ce qu’il t’arrive d’obtenir exactement ce à quoi tu t’attends lorsque tu composes ?
A vrai dire, ça n’arrive pas très souvent mais c’est dans ce genre de d’échec, de ne pas obtenir exactement ce qu’on veut à l’origine, que naissent les choses les plus intéressantes. Tu commences un morceau ou un album avec les plus belles intentions, puis ça prend une certaine tournure et tu sais qu’à un moment tu as fais une erreur. Là tu commences à te dire que ça ne va pas, que ça ne correspond pas à ce que tu voulais. Puis à partir de ce résultat imparfait, tu arrives à en sortir des éléments qui finalement te font voir les choses autrement et qui te font aller dans une autre direction pour voir ce que tu peux en tirer. C’est finalement comme ça que je fonctionne, si tu obtenais toujours exactement ce que tu voulais, le résultat à mon avis ne serait pas aussi bon. Je pense donc que faire ce genre d’erreur est primordial pour obtenir le meilleur résultat.
Quand tu composes une chanson, comment fonctionnes-tu ? Est-ce que tu te concentres sur une chanson à la fois, ou travailles-tu sur plusieurs morceaux simultanément dans le but d’établir une certaine cohérence sur l’ensemble de l’album ?
J’aime créé un album que tu peux écouter d’une traite du début jusqu’à la fin, du coup quand je compose un morceau, je me demande toujours quelle sera sa place dans l’album par rapport aux autres chansons. Effectivement, j’ai tendance à travailler à fond sur un morceau pendant un mois ou deux puis avant de le finir, de me focaliser sur un autre morceau. Ca permet par exemple quand t’es sur un nouveau morceau de trouver un élément qui pourrait marcher sur le premier morceau sur lequel tu travaillais auparavant, et du coup de créer des liens entre les différentes chansons de l’album. C’est un aspect de la composition auquel j’accorde beaucoup d’importance lorsque je réalise un album.
En moyenne combien de temps ça t’as pris de composer cet album, depuis la première composition jusqu’au mastering final ?
C’est dur à dire, je dirais plus de deux ans vu que j’avais déjà démarré Culture of Volume avant la sortie de Total Strife Forever. En fait, Total Strife Forever était terminé plus d’un an et demi avant sa sortie. J’ai passé une longue periode à chercher un label pour sortir ce premier album et je pouvais pas me contenter d’en rester là et de ne plus rien composer.
Comment tu voyais la chose à l’époque ? Tu as tout de même essayé de vendre ce premier album par toi-même, ou voulais-tu à tout prix éviter de le diffuser tant que tu ne trouvais pas de label pour ça ?
J’ai passé vraiment beaucoup de temps dans ma vie à faire des morceaux dont j’étais vraiment fier avec plusieurs groupes, morceaux qui ne recevaient pas l’attention attendue, ou en fait qui ne recevaient aucune attention en général. Je me rappelle que je diffusais ces morceaux sur les plate-formes de l’époque : Myspace, Bandcamp etc. et que personne ne les entendait ! Et je voulais vraiment partager mes compositions avec le plus de personnes possible.
J’étais extrêmement attaché à ce premier album et je pouvais pas me résigner à le laisser tomber et le laisser aux oubliettes, donc je me suis cantonné pendant longtemps avant qu’il puisse sortir. Au final pour ce premier album je pense que ça pouvait pas mieux se passer et j’en suis vraiment content. Que ce soit depuis le début de la composition, jusqu’à sa sortie, puis la nomination au Mercury Prize, tout ça est vraiment super.
Est-ce que tu trouves que le public réagit différemment à tes lives en Angleterre et dans le reste de l’Europe ?
Non, c’est vraiment totalement différent. Je pense par exemple qu’à Londres c’est particulier dans le sens ou c’est là que j’ai fait le plus de concerts et les gens finalement commencent à me connaître. Je repense particulièrement à ce show que j’ai fait l’été dernier, c’était totalement fou de voir les gens bouger comme ça. Mais ça reste tout de même intéressant de « travailler » le public dans des nouveaux endroits où tu dois à nouveau faire en sorte de te le conquérir.
Est-ce que tu travailles des versions spécialement live de tes morceaux pour la scène ou essaies-tu de reproduire le son de l’album cd le plus fidèlement possible ?
Certaines chansons sonnent plus comme l’album que d’autres en live. Je pense que les gens aiment entendre quelque chose qu’ils peuvent facilement reconnaitre de l’album. Mais effectivement indéniablement d’autres chansons vont sonner un peu différemment, et parfois même j’oublie le son original et en réécoutant le morceau CD, je me dis « wow, c’est comme ça que ça sonne en vrai ??!« . Mais pour ma part, je pense que celles où je peux prendre plus de liberté sont les plus vieilles chansons du premier album.
Oui puis j’imagine que tout dépend du type de chanson. Je pense typiquement à une chanson comme Hearts That Never sur laquelle tu peux facilement partir sur un set d’une quinzaine de minutes de folie en fin de live.
Exactement oui, pour l’instant la chanson que je considère comme parfaite pour ça en fin de set reste Hinterland du premier album.
On arrive bientôt à la fin, qu’écoutes-tu en ce moment ?
J’adore le dernier album de Grimes c’est vraiment super bon, le nouvel Oneohtrix Point Never qui est comme l’album le plus important que j’ai écouté, j’étais pas super fan avant mais là ça atteint clairement un autre niveau c’est vraiment excellent. De toutes manières, je vais justement poster demain sur Facebook ma liste personnelle des meilleurs morceaux de l’année vu que ce soir c’est mon dernier concert de 2015.
East India Youth est le projet de l’anglais William Doyle. 24 ans, déjà deux albums et une renommée grandissante. De passage à Lille en décembre, on en a profité pour discuter le bout de gras ! Très sympa et communicatif, il nous a dévoilé pas mal de choses sur sa façon de composer. Passionnant !
East India Youth, pourquoi ce nom de scène ?
Je vivais jusqu’à récemment dans les docklands à Londres (East London) que je connais depuis maintenant pas mal de temps, plus particulièrement dans les East Indian Docks. L’appartement dans lequel je résidais au-dessus de la station de métro «East India» s’appelait The Youth Hostel. Il me paraissait donc évident lorsque j’ai cherché un nom de scène d’y associer ce lieu dans lequel j’ai réalisé la majeure partie de mon premier album.
Après avoir sorti Total Strife Forever l’an dernier, tu as sorti cette année ton deuxième album Culture Of Volume. Ta musique est souvent qualifiée comme étant une sorte de mélange de Loud Minimalist Dance dans un format plutôt pop. Quelles ont été tes influences principales ?
Hmm je dirais dans les plus anciens David Bowie, Brian Eno…
Tu as d’ailleurs travaillé avec Brian Eno, non ?
J’ai rencontré Brian Eno, mais n’ai pas tellement travaillé avec lui. Je fais partie des gens qui ont effectivement eu la chance de le rencontrer. Ce gars est comme un héro pour moi. Et puis plus récemment, je pourrais nommer Sufjian Stevens, Fuck buttons, Tim Akers, Björk, etc. Ce sont ce genre d’artistes singuliers, qui ont une certaine vision assez large du son dans son ensemble, qui me parlent plus particulièrement.
Mais est-ce que ces groupes/artistes que tu viens de citer sont du coup ceux tes préférés ou est-ce que c’est surtout une histoire d’influence ?
Je pense que oui, au final ils font partie de mes groupes préférés même si j’écoute quand même beaucoup de styles différents.
Personnellement, j’ai trouvé dans Culture of Volume (deux titres en particulier : End Result et Hearts That Never) qui m’ont fait pensé à deux groupes que j’écoutais beaucoup à l’époque, Massive Attack (100th Window) et Clor, je sais pas si ça te parle…
Si, si totalement ce sont deux groupes que j’aime beaucoup mais que je n’ai pas vraiment écouté depuis longtemps par contre. En parlant de Clor, je connais un des gars qui étaient dans le groupe ou qui a produit l’album je ne sais plus trop, mais c’était quand même un très bon album, c’est triste qu’ils se soient séparés après n’en avoir fait qu’un.
Comment en es-tu arrivé à être l’artiste que tu es aujourd’hui, qui travaille avec Graham Sutton, qui remplit des scènes alors qu’il y a encore 3 ans, tu étais juste un gars inconnu qui jouait devant à peine une douzaine de personnes ?
Yeah… hmm… oui c’est sûr… uh… je sais pas en fait je n’ai aucune idée de comment j’en suis arrivé à ce point. C’est quelque chose que j’avais envie de faire depuis toujours quasiment, disons depuis que j’ai commencé la guitare vers mes 10 ans. Avant de savoir que je pouvais vivre de ma musique, j’imagine que je savais que quelque chose allait en sortir. Je jouais dans plusieurs groupes quand j’étais adolescent mais rien n’avait marché jusqu’à maintenant. Puis…voilà, je suis juste vraiment content de ce qui se passe, et comme tu disais tout à l’heure j’ai eu l’occasion aussi de rencontrer et travailler avec plein de personnes très talentueuses, c’est super important et je suis très reconnaissant de tout ça.
« The end result is not what whas in mind / is always hard to find » Est-ce qu’il t’arrive d’obtenir exactement ce à quoi tu t’attends lorsque tu composes ?
A vrai dire, ça n’arrive pas très souvent mais c’est dans ce genre de d’échec, de ne pas obtenir exactement ce qu’on veut à l’origine, que naissent les choses les plus intéressantes. Tu commences un morceau ou un album avec les plus belles intentions, puis ça prend une certaine tournure et tu sais qu’à un moment tu as fais une erreur. Là tu commences à te dire que ça ne va pas, que ça ne correspond pas à ce que tu voulais. Puis à partir de ce résultat imparfait, tu arrives à en sortir des éléments qui finalement te font voir les choses autrement et qui te font aller dans une autre direction pour voir ce que tu peux en tirer. C’est finalement comme ça que je fonctionne, si tu obtenais toujours exactement ce que tu voulais, le résultat à mon avis ne serait pas aussi bon. Je pense donc que faire ce genre d’erreur est primordial pour obtenir le meilleur résultat.
Quand tu composes une chanson, comment fonctionnes-tu ? Est-ce que tu te concentres sur une chanson à la fois, ou travailles-tu sur plusieurs morceaux simultanément dans le but d’établir une certaine cohérence sur l’ensemble de l’album ?
J’aime créé un album que tu peux écouter d’une traite du début jusqu’à la fin, du coup quand je compose un morceau, je me demande toujours quelle sera sa place dans l’album par rapport aux autres chansons. Effectivement, j’ai tendance à travailler à fond sur un morceau pendant un mois ou deux puis avant de le finir, de me focaliser sur un autre morceau. Ca permet par exemple quand t’es sur un nouveau morceau de trouver un élément qui pourrait marcher sur le premier morceau sur lequel tu travaillais auparavant, et du coup de créer des liens entre les différentes chansons de l’album. C’est un aspect de la composition auquel j’accorde beaucoup d’importance lorsque je réalise un album.
En moyenne combien de temps ça t’as pris de composer cet album, depuis la première composition jusqu’au mastering final ?
C’est dur à dire, je dirais plus de deux ans vu que j’avais déjà démarré Culture of Volume avant la sortie de Total Strife Forever. En fait, Total Strife Forever était terminé plus d’un an et demi avant sa sortie. J’ai passé une longue periode à chercher un label pour sortir ce premier album et je pouvais pas me contenter d’en rester là et de ne plus rien composer.
Comment tu voyais la chose à l’époque ? Tu as tout de même essayé de vendre ce premier album par toi-même, ou voulais-tu à tout prix éviter de le diffuser tant que tu ne trouvais pas de label pour ça ?
J’ai passé vraiment beaucoup de temps dans ma vie à faire des morceaux dont j’étais vraiment fier avec plusieurs groupes, morceaux qui ne recevaient pas l’attention attendue, ou en fait qui ne recevaient aucune attention en général. Je me rappelle que je diffusais ces morceaux sur les plate-formes de l’époque : Myspace, Bandcamp etc. et que personne ne les entendait ! Et je voulais vraiment partager mes compositions avec le plus de personnes possible.
J’étais extrêmement attaché à ce premier album et je pouvais pas me résigner à le laisser tomber et le laisser aux oubliettes, donc je me suis cantonné pendant longtemps avant qu’il puisse sortir. Au final pour ce premier album je pense que ça pouvait pas mieux se passer et j’en suis vraiment content. Que ce soit depuis le début de la composition, jusqu’à sa sortie, puis la nomination au Mercury Prize, tout ça est vraiment super.
Est-ce que tu trouves que le public réagit différemment à tes lives en Angleterre et dans le reste de l’Europe ?
Non, c’est vraiment totalement différent. Je pense par exemple qu’à Londres c’est particulier dans le sens ou c’est là que j’ai fait le plus de concerts et les gens finalement commencent à me connaître. Je repense particulièrement à ce show que j’ai fait l’été dernier, c’était totalement fou de voir les gens bouger comme ça. Mais ça reste tout de même intéressant de « travailler » le public dans des nouveaux endroits où tu dois à nouveau faire en sorte de te le conquérir.
Est-ce que tu travailles des versions spécialement live de tes morceaux pour la scène ou essaies-tu de reproduire le son de l’album cd le plus fidèlement possible ?
Certaines chansons sonnent plus comme l’album que d’autres en live. Je pense que les gens aiment entendre quelque chose qu’ils peuvent facilement reconnaitre de l’album. Mais effectivement indéniablement d’autres chansons vont sonner un peu différemment, et parfois même j’oublie le son original et en réécoutant le morceau CD, je me dis « wow, c’est comme ça que ça sonne en vrai ??!« . Mais pour ma part, je pense que celles où je peux prendre plus de liberté sont les plus vieilles chansons du premier album.
Oui puis j’imagine que tout dépend du type de chanson. Je pense typiquement à une chanson comme Hearts That Never sur laquelle tu peux facilement partir sur un set d’une quinzaine de minutes de folie en fin de live.
Exactement oui, pour l’instant la chanson que je considère comme parfaite pour ça en fin de set reste Hinterland du premier album.
On arrive bientôt à la fin, qu’écoutes-tu en ce moment ?
J’adore le dernier album de Grimes c’est vraiment super bon, le nouvel Oneohtrix Point Never qui est comme l’album le plus important que j’ai écouté, j’étais pas super fan avant mais là ça atteint clairement un autre niveau c’est vraiment excellent. De toutes manières, je vais justement poster demain sur Facebook ma liste personnelle des meilleurs morceaux de l’année vu que ce soir c’est mon dernier concert de 2015.
Une dernière question, tu avais un groupe à l’époque de l’université, Doyle & the fourfathers, groupe dont les morceaux étaient bien plus pop et acoustiques, penses-tu un jour, dans un éventuel prochain album, réintégrer des instruments acoustiques dans tes morceaux ?
Oui carrément, je suis déjà en train d’enregistrer le troisième album et je joue beaucoup plus de guitare. A vrai dire, jouer de la guitare me manque vraiment vu que c’est mon instrument principal et aussi le premier que j’ai appris. Et même si je ne suis pas le meilleur guitariste du monde, loin de là, j’ai aujourd’hui un niveau qui me permet de facilement retranscrire les expressions que je veux faire ressortir. Après il faut que je vois où ça mène pour garder cette énergie sur scène… Ce troisième album va être assez long à réaliser.
J’allais justement te demander quelles étaient tes perspectives pour ce troisième album ?
Là, je pense dans un premiers temps que j’ai besoin de prendre du repos.
Peut-être laisser encore Culture of Volume faire son bout de chemin ?
Honnêtement, je pense que Culture of Volume a déjà fait son chemin. En revenant d’Australie à la fin de ma tournée l’an prochain, je compte vraiment faire une pause. Ces deux dernières années étaient complètement dingues, avec les concerts, les voyages… et je voudrais me poser et recommencer à créer de nouvelles choses, je veux dire aussi en dehors de East India Youth, avec d’autres gens, etc.
Un grand merci à Seb de Beggars et JN pour cette interview réalisée le 12/12/15.