Je suis une green girl imparfaite.

Publié le 25 mai 2015 par Beautethique
... Déjà, je suis imparfaite car j'utilise un affreux anglicismo-néologisme.
Mais au delà de ça, il y a bien d'autres points où je sais que je ne suis pas parfaite en terme d'éco-responsabilité, ou de beauté/santé biologique.
Cet article n'est pas véritablement un mea culpa, mais plutôt une recherche d’honnêteté intellectuelle et un souci de transparence envers ceux qui lisent mes articles. C'est également un moyen pour moi d'aller en amont de certaines critiques (justifiées pour certaines) qui arriveront sans doute, tôt ou tard.

Je ne suis pas et ne serai sans aucun doute jamais une gourou du 100% biologique. J'admire ceux et celles qui arrivent à être parfaits dans leur mode de vie et ainsi propager un exemple duquel s'inspirer. Mais ce n'est pas mon cas.
Abordons ensemble quelques aspects peu écolo dont je suis consciente.

Je bloggue...

Commençons par le plus évident ! Nous nous baladons en toute impunité sur la Toile, un immense serveur virtuel, que dis-je, un monde interconnecté qui stocke nos données à l'infini. C'est beau n'est-ce pas ?
Mais où vont nos données, où sont-elles stockées ?
Ici, entre autres.

Coucou, moi c'est le Big Data Google.


Est-ce polluant ? Oui !
Des travaux, comme ceux du groupement de service Écoinfo, créé par le CNRS, sont venus rappeler à quel point les technologies de l’information sont consommatrices d’énergie et produisent des gaz à effet de serre à toutes les étapes de leur cycle de vie : conception et transport des équipements, usage et fin de vie.
En phase d’utilisation, les éléments essentiels du Big Data peuvent se répartir en trois catégories : les équipements terminaux, les réseaux et les centres de données qui consomment chacune une puissance électrique comparable, de l’ordre de 40 gigawatts en 2013, soit une quarantaine de tranches de centrales nucléaires.
Sans compter que cette immense collecte de données pose des problèmes éthiques et financiers, qui par effet boule de neige, sont de véritables soucis environnementaux et personnels.
Cette vidéo en parle avec humour :

Je me décolore les cheveux...

Deuxième point, un peu moins grave en terme de ton : mes cheveux sont décolorés. J'ai un balayage, ce qui n'est clairement pas bénéfique pour mes cheveux, j'en suis consciente.
Mais ma couleur de cheveux est la résultante d'un problème plus global d'acceptation de soi, et comme on dit, Rome ne s'est pas faite en un jour...

Je ne mange pas "sainement" en permanence...

S'il y a bien quelque chose que j'aime faire, c'est cuisiner, et par extension, manger. J'aime la bonne nourriture, avec un penchant pour la nourriture italienne, ce qui sous-entend forcément des plats assez copieux et riches.
J'ai beau faire des cures de jus, essayer de mixer des super-aliments... je ne dis pas non à un plat de lasagnes de temps en temps.

Je continue de consommer des aliments dont je connais la nocivité...

Je m'explique : je sais par exemple que les produits laitiers (issus d'un lait de vache) sont nocifs pour la santé, aussi bien à cause des hormones contenues dans ce breuvage qu'à cause des antibiotiques qu'on force les vaches à ingérer.
Pour autant, je mange des plats avec de la crème, j'utilise du beurre dans mes gâteaux...

Certains cosmétiques que j'utilise contiennent des substances loin d’être idéales...

... Mais si je le fais ce que je n'en ai généralement pas le choix, à cause d'un acné qui est incontrôlable par exemple.
Mais mais maaaaaaais...
Ce que j'aime chez l’être humain est sa capacité à connaître la nuance, alors apportons tout de même un peu de positif parmi ce flot de négatif :
  • Je ne mange de la viande qu'une fois par semaine en moyenne. Pour les végétariens, ce "positif" risque de faire sauter au plafond, néanmoins, venant d'une famille grosse consommatrice (à raison d'une fois par jour et parfois deux), cela sonne comme un succès écologique et idéologique chez moi.
  • Je ne mange plus de charcuterie
  • Je ne bois plus d'alcool ou alors de manière fort occasionnelle (1 ou 2 fois par an)
  • Je me nourris principalement des légumes du jardin de mon compagnon
  • J'utilise principalement les transports en commun ou je marche si je le peux
  • Je boycotte certaines marques par souci idéologique ou sanitaire (ex: je ne mange aucun OGM "déclaré sur l'étiquette" ou connu comme étant généralement issu de la transformation de cultures transgéniques)
  • Je fais du sport entre 2 et 5 heures par semaine


A l'instar de Rousseau, voici mes confessions.
Libre à vous de vous confier en commentaire...