Cet article participe au rendez-vous mensuel « En France aussi » proposé par Sylvie qui nous invite à vous présenter des coins de France selon un thème.
Ce mois-ci, il nous est demandé de vous mener sur des sentiers méconnus…
L’été dernier, lors de nos vacances lozériennes, nous avons profité d’une matinée ensoleillée (au moins autant que les quatorze autres de notre séjour) en tête-à-tête pour nous rendre sur le bord du Causse Méjean, que nous voyions tous les jours depuis notre maisonnette. Y’a pire comme vue ! Nous avons donc emprunté les lacets (en voiture tout de même) que l’on devine sur la photo ci-dessous :
Après quelques tournants pittoresques nous laissant admirer des vues à couper le souffle, nous voici rendus tout là-haut, où un parking est aménagé pour accueillir un nombre suffisant de voitures et autres véhicules capables de faire la grimpette. Plusieurs panneaux sont installés pour nous permettre de faire connaissance avec les lieux. Le parking est le lieu de départ du Sentier du Pradal. Cette randonnée a l’avantage de ne pas être trop longue, et au dénivelé plutôt faible puisque il s’agit d’un plateau. Chouette !
Nous en avions entendu parler par les gens du coin, nous disant qu’elle était le symbole du Causse Méjean, et qu’il fallait se contenter de la regarder avec les yeux (et pas les mains, malheureux !!) car elle se fait bien rare. De qui, de quoi suis-je en train de vous parler ? Mais de la Cardabelle bien sûr, cette fleur qui ne paie pas de mine mais que l’on retrouve beaucoup, sculptée sur les belles portes massives en bois des environs de Florac.
Nous nous arrêtons un long moment sur le bord du Causse pour goûter au superbe panorama. Florac, la plus petite sous-préfecture de France, est devant nous, ainsi que la fameuse maisonnette qui nous a accueillis pendant deux semaines. C’est encore le début de la matinée, mais le soleil est bien présent. Crème solaire et casquette sont de rigueur !
Nous continuons notre sympathique randonnée sur ce sentier bien balisé, à la végétation plutôt rare, mais qui fait que l’on peut à merveille profiter de la vue. Au loin, la ferme du Pradal. De cet endroit, par temps dégagé, l’on peut apercevoir à l’horizon l’Observatoire du Mont-Aigoual.
Notre chemin nous mène également aux ruines d’un ancien moulin, le Moulin de.. Pradal.
Oui, il est possible d’y entrer, mais c’est tout petit !
En revenant très tranquillement à la voiture, nous tombons sur un arbre (rare en ce lieu), mais aussi sur… on ne sait quoi… jusqu’à ce que nous nous approchions à quelques mètres, nous n’avions aucune idée. Ou plutôt si, nous échafaudions des suppositions, mais en toute incrédulité. Que voyez-vous donc après l’arbre ??
Au moins, grâce à ce panneau, les conducteurs savent à quoi s’attendre. Et là, c’est dans le sens de la – vertigineuse – descente ! Ce n’est pas moi qui aurait pris le volant… à moins d’y être obligée…
Hop, retour à notre carrosse ! Nous n’avons croisé personne (ou presque), le soleil s’est mis à taper encore plus dur sur nos caboches et avons emprunté le chemin du retour, tout en se délectant encore des plaisirs visuels de la région :)
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Sentiers méconnus, certes, mais connaissiez-vous celui-ci ? Avez-vous senti le soleil vous réchauffer les cuissots ? Avez-vous trouvé la réponse à l’énigme de fin de randonnée ?