Les responsables onusiens craignent que la flambée des prix du pétrole et des denrées alimentaires, qui devraient inciter le monde à agir contre le réchauffement climatique, entraînent au contraire une baisse d’intérêt pour la cause environnementale, qui a dominée l’année 2007.
Ils jugent que la crise alimentaire mondiale actuelle est étroitement liée au problème du réchauffement climatique et que les incertitudes et les évènements météorologiques extrêmes vont tout simplement aggraver les futures pénuries alimentaires, ce qui fait que les deux thèmes son à lier.
Le responsable du Programme de l’ONU pour l’environnement, le PNUE, tout en jugeant inévitable une baisse d’intérêt pour la cause environnementale a appelé à l’occasion de la Journée mondiale de l’Environnement à ne pas relâcher l’attention car la situation, a-t-il ajouté est pire que ce que nous pensions il y a deux ans.