The Grinder // Saison 1. Episode 7. Buckingham Malice.
Avant de parler de cet épisode et surtout de le voir, je me suis demandé si c’était une bonne idée. En effet, vendredi 13 novembre alors que la France est en état d’urgence, Rob Lowe s’est permis de faire des commentaires vaseux sur l’état actuel de notre pays. Ses commentaires immondes m’ont donné envie de boycotter la série, de dire tout le mal que je peux penser de Rob Lowe, de ce qu’il a dit et puis je me suis dit, reprends toi, mets toutes ces conneries de côté et tenter de juger cet épisode de The Grinder comme un épisode normal d’une bonne comédie. Car oui, cela fait presque mal de le dire maintenant mais je trouve que The Grinder est une bonne comédie. Elle n’est pas une comédie vouée à devenir culte mais à chaque épisode je passe un bon moment et malgré tout ce que je sais de l’acteur, j’ai passé un bon moment devant « Buckingham Malice ». Car il y a un autre problème, j’aime bien Rob Lowe. Pas la personnalité publique, juste son humour à l’écran. Il est vraiment capable d’être drôle et The Grinder utilise son talent de façon intelligente. Ce n’est pas forcément grâce à lui, mais surtout au scénario qui sait où appuyer.
Dans ce nouvel épisode, Dean va apprendre une leçon très importante : comment commander ses propres lattes. Dean décide de vivre sa vie normalement sauf que sa célébrité est toujours là pour le rattraper au galop. Difficile de ne pas rire face aux conneries de Dean et de son côté impétueux. Disons que sa célébrité est assez intéressante et la série tente justement de la mettre au service du récit encore et encore. Cela passe notamment par une scène face à un policier. C’est peut-être bien l’une des meilleures scènes de cet épisode alors que justement la série parvient à faire une première scène et une seconde. La suite avec le frère est peut-être bien encore plus drôle mais bon, le résultat reste le même. La série démontre donc encore une fois à quel point la célébrité de son héros peut être une bonne comme une très mauvaise chose. Accessoirement, c’est une journée assez drôle que l’on va suivre dans cet épisode, en grande partie grâce à un Nathan Fielder particulièrement excellent dans le rôle du flic. Peut-être que l’une des meilleures choses que The Grinder a tenté de faire ces derniers temps c’est de permettre à ses héros d’avoir des choses à faire ensemble.
Car cette dynamique entre les deux personnages est forcément ce qu’il y a de plus intéressant ici. Cela permet aux deux de travailler en tandem et c’est parfait pour faire fonctionner la dynamique de The Grinder. Bien entendu, cet épisode joue en grande partie là dessus, sur le duo que forme Dean avec Stewart. C’est d’ailleurs assez étonnant dans son ensemble de voir que la série se dirige de plus en plus dans cette direction, oubliant presque les autres personnages. Bon, il y a bien une intrigue secondaire avec Debbie qui a enfin le droit de faire quelque chose d’intéressant et pas d’être au second plan avec une réplique à la mord moi le noeud. Non, Debbie a sa petite histoire bien à elle ici et c’est peut-être bien la première fois que j’ai l’impression que j’ai envie de voir plus d’elle dans de futurs épisode. Non pas que le personnage soit le plus drôle de The Grinder, mais disons qu’il y a une bonne dynamique qui est en train de se mettre en place autour d’elle qui fait vraiment plaisir à voir. Cela change de tout ce que l’on avait pu voir jusqu’à présent. Si son intrigue n’a rien de révolutionnaire j’ai tout de même trouvé mon compte là dedans et cela fait plaisir à voir.
Note : 6.5/10. En bref, en mettant de côté ma désormais aversion pour Rob Lowe la personnalité publique, j’ai tout de même réussi à apprécier cet épisode de The Grinder.