"Hallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah HalleeelujaaaaaaaaahHallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah HalleeelujaaaaaaaaahHallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah HalleeelujaaaaaaaaahHallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah Halleeelujaaaaaaaaah!"(ter)Et on recommence !"Hallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah HalleeelujaaaaaaaaahHallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah Halleeelujaaaaaaaaah
Hallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah Halleeelujaaaaaaaaah
Hallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah Halleeelujaaaaaaaaah!"(quatro)Ce chant rossignolesque vous était offert par Les Editions de la (llelujah) Webmaistre. Retrouvez notre collection complète et inédite sur le blog www.soliblog.com. Un chant de bienvenue sera offert à tous les visiteurs qui cliqueront là avant d'entrer.Suite de nos programmes avec La bonne nouvelle du jour..."Elle
avait fait son deuil de l'agriculture. A 52ans, Patricia Bouffanais
s'occupe à nouveau d'un troupeau de moutons sur la commune de
Bresolettes.Une
grande et belle clairière de 45 hectares, entourée de bois sur la
commune de Bresolettes. C'est le nouveau cadre de vie de Patricia
Bouffanais. Voici deux ans, à 52 ans, elle y a retrouvé son métier
initial, celui de bergère. Elle prend soin, comme salariée, d'une
centaine de brebis. Son parcours est plutôt singulier. Patricia est née
en région parisienne. Elle y a grandi à l'exception de ses vacances
qu'elle passait dans la petite maison de sa grand-mère à Bresolettes.
Très vite, elle est attirée par la nature. «J'avais 12 ans en 68. J'ai dit à ma mère que je voulais devenir bergère.»
A l'école de la bergerie. Six
ans plus tard, en 1974, elle s'inscrit à l'école de la bergerie
nationale de Rambouillet. Mais à cette époque ça se bousculait au
portillon.
« Beaucoup de jeunes voulaient devenir bergers. Le directeur exigeait
deux ans de pratique avant de nous accepter à l'école. Finalement sur
100 candidats pré-inscrits, il n'en restait plus que dix à l'arrivée.»
Les autres avaient renoncé. Patricia
passa avec succès cet examen; pratique dans une ferme de Provence. En
1976, elle intègre l'école de Rambouillet pour deux ans. Sa formation
comprend un nouveau stage pratique. La «Parisienne» se retrouve ainsi
en alpage, « toute seule six mois dans la montagne».
Ne voyant du monde que rarement. « C'était
austère. Pour me laver, j'allais au torrent mais c'est une expérience
fabuleuse. Au bout de trois mois, on fait vraiment partie du milieu
naturel. »Diplôme
en poche, elle obtient un travail en Lorraine dans une structure
complètement différente, 1600 brebis uniquement élevées en intérieur.
Quelques années plus tard, une fois mariée, elle va alors s'éloigner
très longtemps des moutons. Toujours en Lorraine, elle va d'abord
rejoindre un Gaec de vaches laitières puis s'occuper d'une exploitation
céréales et viande bovine. Jusqu'au gros coup dur, la vache folle. « Il a fallu tourner la page. J'ai suivi un stage pour faire le deuil de l'agriculture.» Le lieu de ses vacances. Elle
se lance alors dans le tourisme... à Bresolettes, le lieu de ses
vacances d'enfance. Et puis sans qu'elle y pense, le hasard a voulu,
voici deux ans, qu'elle retrouve sur cette commune son métier de
bergère. Un couple de la région parisienne venait de reprendre le
domaine qui abritait auparavant des biches. Ils ne savaient pas comment
occuper le terrain. «Connaissant mon ancien métier, ils m'ont fait appel pour élever des moutons.» Actuellement, Patricia Bouffanais se remet de la dure période de l'agnelage. « On est un peu sage-femme.» Une tâche à la fois éprouvante et exaltante. »
Du métier de berger, elle évoque aussi la solitude. « Je la supporte très bien. Cela permet d'avoir une relation particulière avec la nature.
»
Elle dit aussi que cette solitude n'a de sens que si l'on va ensuite
vers les autres. Quand elle était en Lorraine, elle s'est beaucoup
investie dans le syndicalisme, la vulgarisation féminine, la
coopération avec le Mali.Là
elle est adjointe au maire de Bresolettes, déléguée de la commune au
parc du Perche et elle dit vouloir s'investir davantage. Heureuse à
l'évidence d'avoir retrouvé ses moutons."Source: Ouest-France