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Hallelujah

Publié le 12 juin 2008 par Soliblog
"Hallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah HalleeelujaaaaaaaaahHallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah HalleeelujaaaaaaaaahHallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah HalleeelujaaaaaaaaahHallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah Halleeelujaaaaaaaaah!"(ter)Et on recommence !"Hallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah HalleeelujaaaaaaaaahHallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah Halleeelujaaaaaaaaah Hallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah Halleeelujaaaaaaaaah Hallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah Halleeelujaaaaaaaaah!"(quatro)Ce chant rossignolesque vous était offert par Les Editions de la (llelujah) Webmaistre. Retrouvez notre collection complète et inédite sur le blog www.soliblog.com. Un chant de bienvenue sera offert à tous les visiteurs qui cliqueront là avant d'entrer.Suite de nos programmes avec La bonne nouvelle du jour..."Elle avait fait son deuil de l'agriculture. A 52ans, Patricia Bouffanais s'occupe à nouveau d'un troupeau de moutons sur la commune de Bresolettes.Une grande et belle clairière de 45 hectares, entourée de bois sur la commune de Bresolettes. C'est le nouveau cadre de vie de Patricia Bouffanais. Voici deux ans, à 52 ans, elle y a retrouvé son métier initial, celui de bergère. Elle prend soin, comme salariée, d'une centaine de brebis. Son parcours est plutôt singulier. Patricia est née en région parisienne. Elle y a grandi à l'exception de ses vacances qu'elle passait dans la petite maison de sa grand-mère à Bresolettes. Très vite, elle est attirée par la nature. «J'avais 12 ans en 68. J'ai dit à ma mère que je voulais devenir bergère.» A l'école de la bergerie. Six ans plus tard, en 1974, elle s'inscrit à l'école de la bergerie nationale de Rambouillet. Mais à cette époque ça se bousculait au portillon. « Beaucoup de jeunes voulaient devenir bergers. Le directeur exigeait deux ans de pratique avant de nous accepter à l'école. Finalement sur 100 candidats pré-inscrits, il n'en restait plus que dix à l'arrivée.» Les autres avaient renoncé. Patricia passa avec succès cet examen; pratique dans une ferme de Provence. En 1976, elle intègre l'école de Rambouillet pour deux ans. Sa formation comprend un nouveau stage pratique. La «Parisienne» se retrouve ainsi en alpage, « toute seule six mois dans la montagne». Ne voyant du monde que rarement. « C'était austère. Pour me laver, j'allais au torrent mais c'est une expérience fabuleuse. Au bout de trois mois, on fait vraiment partie du milieu naturel. »Diplôme en poche, elle obtient un travail en Lorraine dans une structure complètement différente, 1600 brebis uniquement élevées en intérieur. Quelques années plus tard, une fois mariée, elle va alors s'éloigner très longtemps des moutons. Toujours en Lorraine, elle va d'abord rejoindre un Gaec de vaches laitières puis s'occuper d'une exploitation céréales et viande bovine. Jusqu'au gros coup dur, la vache folle. « Il a fallu tourner la page. J'ai suivi un stage pour faire le deuil de l'agriculture.» Le lieu de ses vacances. Elle se lance alors dans le tourisme... à Bresolettes, le lieu de ses vacances d'enfance. Et puis sans qu'elle y pense, le hasard a voulu, voici deux ans, qu'elle retrouve sur cette commune son métier de bergère. Un couple de la région parisienne venait de reprendre le domaine qui abritait auparavant des biches. Ils ne savaient pas comment occuper le terrain. «Connaissant mon ancien métier, ils m'ont fait appel pour élever des moutons.» Actuellement, Patricia Bouffanais se remet de la dure période de l'agnelage. « On est un peu sage-femme.» Une tâche à la fois éprouvante et exaltante. » Du métier de berger, elle évoque aussi la solitude. « Je la supporte très bien. Cela permet d'avoir une relation particulière avec la nature. » Elle dit aussi que cette solitude n'a de sens que si l'on va ensuite vers les autres. Quand elle était en Lorraine, elle s'est beaucoup investie dans le syndicalisme, la vulgarisation féminine, la coopération avec le Mali.Là elle est adjointe au maire de Bresolettes, déléguée de la commune au parc du Perche et elle dit vouloir s'investir davantage. Heureuse à l'évidence d'avoir retrouvé ses moutons."Source: Ouest-France

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