Commençons par un personnage classique: Un des deux atlantes de l'hôtel d'Arnaud datant de la fin du 17e siècle, qui semble refuser de regarder du côté de la tour d'horloge de l'hôtel de ville.
Également classique, mais d'une autre manière, les personnages pittoresques aux fenêtres d'un petit hôtel sur les Cours Mirabeau.
Déjà moins classique dans le thème (même s'il l'est dans le matériaux, un bronze), ce sanglier de la Place Richelme.
Deux sirènes surmontant le portique de bois de l'ancienne chapelle des pénitents (aujourd'hui abritant un musée de beaux arts).
Plus audacieux, ce nageur du centre d'art Galifet qui semble se déplacer dans la cour de galets.
Amusante apparition que ce monsieur à l'étrange chapeau qui pointe l'horloge dans l'attente de pouvoir sonner sa cloche, et qui observe la Place des prêcheurs depuis 1833. Il doit attendre comme ça depuis un certain temps sans avoir sonné sa cloche puisque l'horloge qui le surmonte est malheureusement arrêtée.
Au bas d'une fenêtre du Rez-de-chaussée d'un immeuble, au ras du sol, ce petit rongeur peint sur le mur près du soupirail passe totalement inaperçu (sauf pour l'Esprit Vagabond Oeil de Lynx!)
Plus difficile à rater, l'immense sirène de chaînes dans la cour des Thermes Sextius, qui, contrairement à ce que laisse entendre leur nom, ne sont pas des vestiges de l'époque romaine, mais bien un spa moderne sis à l'endroit où les thermes romaines étaient à l'époque où Aix s'appelait encore Aquae Sextiae
Celle-là est fort amusante: Sur les murs de la façade du cinéma Mazarin, on a peint (même pas en trompe-l'oeil véritable) deux faux atlantes; dont celui-ci, représentant Orson Welles (l'autre représente Hitchcock)... à gauche, un des cadres de film à l'affiche, surmonté d'un médaillon au portrait de Marilyn Monroe.
Je termine sur (l'auto)portrait fragmenté de cet hurluberlu vagabond, capté dans la cour du centre d'art Galifet et dont on ne voit que le visage et les pieds...
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