Refusant de tomber dans l'alarmisme, M. Samy Boutaïla considère que l'Algérie n'est pas " dans le rouge ", parce que possédant, dit-il, les capacités pouvant la libérer du carcan que représente sa dépendance aux recettes d'hydrocarbure.
Invité à s'exprimer, jeudi, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, celui-ci estime que pour atteindre les objectifs souhaités, il y a lieu de combattre les habitudes ancrées, depuis de longues années, au sein des administrations et des organismes financiers.
Il appelle, ainsi, à abandonner les anciens reflexes, en brisant les " freins " bureaucratiques de l'administration, qu'il accuse d'exercer une forte pression sur les créateurs d'entreprises.
S'en prenant aux banques, auxquelles il reproche n'avoir pas opéré leur mue, parce qu'installée dans la peur de prendre des risques, il estime que la relance de l'économie est fortement tributaire de la facilitation d'accès du privé au financement, observant au passage que l'Etat a accordé au secteur public " beaucoup d'argent " sans contrepartie notable en matière de création de richesse.
Les autres efforts à entreprendre pour réussir la transition vers le changement réside aussi, d'après M. Boutaïla, dans l'introduction à grande échelle du tout numérique, pour introduire la transparence dans les activités économiques, tout comme il préconise d'ouvrir la porte à la promotion des nouveaux métiers.